Le Tatoo Shop de Tahiti
- Artiste de la décoration cutanée
1980 - 1982
Texte pris sur www.toile-de-lune.net
Les Polynésiens se tatouèrent jusqu'en 1819. Date à laquelle Pomare édicta un code qui interdit cette pratique sous l'insistance des missionnaires, qui y voyaient la traduction des cultes païens accompagnés de cérémonies immorales. Dans la foulée, les danses furent également interdites, ainsi qu'une foule de cultes ancestraux. Pendant 150 ans, du fait de l'interdiction par le code et de l'habillement des Polynésiens qui ne déambulaient ne sortaient plus nus dans leurs îles, le tatouage disparut des mœurs. Jusqu'à ce qu'en 1980 le tatouage polynésien réapparaisse grâce aux notes et aux croquis du missionnaire allemand Karl Von Steinen qui avait fait plus de 400 schémas de tatouages polynésiens. Cette découverte a permis à quelques pionniers de réhabiliter le tatouage polynésien, à l’occasion des fêtes de Tiurai (Heiva).
Depuis 1980, l'art du tatouage n'a cessé de regagner ses lettres ancestrales. Les tatoueurs ont à cœur de renouer avec leur culture, leur histoire, ils interrogent les ancêtres et surtout, ils laissent émerger ce qu'ils ont dans le sang. Cette génétique transférée malgré les interdits rejaillit bel et bien aujourd'hui pour prouver au monde entier que le peuple Maohi est fier encore aujourd'hui de ses Tupunas !
Historique:
En 1980, Didier Sibani qui se rendait régulièrement a San Diego, la plus grande base marine de l'armée Américaine pour l'approvisionnement de son magasin "Western Surplus", passait lors de chaque visite devant un salon de Tatouage "American Style".
Un jour il lui pris l'idée de relancer le Tatouage en Polynésie et commanda une machine à tatouer et tous le matériel nécessaire pour ouvrir un salon de Tatouage. Il trouva l'endroit idéal au Rez de chaussé de l'immeuble Jardonnet, avenue du prince Hinoi. Endroit bien situé pour Le matériel ayant été reçu pendant les fêtes de juillet ou Didier Sibani avait installer divers stands dont les barbes à papa, crêpes et gaufres. (Avant cette date nous ne trouvions pas encore à Papeete des gaufres et des crêpes), Le surplus Américain de "Western Surplus" et un labyrinthe à miroir avec son ami Pierre Blanc. Un jour, un avis d'arrivée du matériel me fut envoyé par la poste. C'était mon "laboratoire" de Tatouage. Je dois vous dire que je n'avais jamais réalisé le moindre tatouage et n'avais fais que regarder le tatoueur de San Diego et sans avoir eu le moindre apprentissage.
Je déballa mon matériel et me disais que je commencerais dans un ou deux jours, le temps pour moi de faire des essais sur ma propre peau.
Le midi même j'expliquais au restaurateur qui se trouvais en face de nos stands, que dès le lendemain je ferrai "peut être" un ou deux tatouages sur des clients. C'était gratuit de toute manière.
Le soir je m’endormis assez tôt dans mon stand même et comme d'habitude, vers 5h30 je savais que la propreté de la ville passait et en avait pour 20 mn et pouvoir dormir une heure de plus.
Malheureusement vers 6h30 le bruit de discussion et éclats de rires étaient toujours présent.
J’aventura alors ma tête en dehors d'un morceau d'une bâche (de l'armée Américaine qui nous servait de fermeture) et j’aperçus alors une vingtaine de types en train de discuter.
Après avoir fais un brin de toilette et manger car le petit déjeuner est un repas important et nécessaire pour tenir une journée de travail comme le Tiurai.
Après je suis allez discuter avec les gars et ils mon dit qu'un popaa allait tatouer gratuitement.
Bon je raconterais la suite plus tard. Merci de votre lecture.
Le Bamboutier Int.
- Owner CEO
1977 - maintenant
Fabrication, importation et vente de meubles en Bambou, rotin et matières végétales de décoration.
Exposition vente: (Extraits "Tahiti Pacific" Alex Duprel juillet 97)
Début août, un autre témoin du Tahiti d'antan disparaîtra. Tel est le diktat du "modernisme" et du monde de l'argent. Non, cette fois-ci il ne s'agit pas d'une église, d'une caserne ou autre monument célèbre, mais d'une simple boutique que tous connaissent, le Bamboutier au carrefour de la Fautaua, que l'on ne peut pas ne pas apercevoir depuis la route avant de franchir le pont en sortant de Papeete.
- Réalisation: Modification de 90% des hôtels de Tahiti et des îles en les transformant d'hôtels de style International à Hôtels de styles Polynésiens.
- Décoration de nombreuses maisons.
- Réalisation de tous les magasins "SIBANI Perles" en Polynésie et dans quelques autres pays.
Atelier et entrepôt vallée de la Fautaua. 90 employés dans la réalisation de meubles et structures.
Histoire du Bamboutier (extraits "Tahiti Pacific" - Alex Duprel Juillet 1997)
Le Bamboutier, né des aventures de jeunes entreprenants, va disparaître
Début août, un autre témoin du Tahiti d'antan disparaîtra. Tel est le diktat du "modernisme" et du monde de l'argent. Non, cette fois-ci il ne s'agit pas d'une église, d'une caserne ou autre monument célèbre, mais d'une simple boutique que tous connaissent, le Bamboutier au carrefour de la Fautaua, que l'on ne peut pas ne pas apercevoir depuis la route avant de franchir le pont en sortant de Papeete.
"Mur de la Mort"
Savez-vous seulement pourquoi ce magasin est rond ? Parce que dans les années 60, un aventurier-cascadeur du nom de Robert Dubois avait construit à cet endroit un "Mur de la Mort", une sorte d'immense tonneau sur les murs intérieurs et verticaux duquel lui et ses frères tournaient "à fond la caisse" sur des motos afin d'épater la foule de Tahiti en échange de quelques toata. Après que le cascadeur eut quitté Tahiti et émigré en Australie pour cause de gros chagrin d'amour, on tailla des portes et fenêtres dans l'épais bois du "tonneau" et on posa dessus un toit avec un immense poteau au centre pour le soutenir. Ainsi naquit un "curios" qui soutira quelques dollars aux touristes de plus en plus nombreux à cette époque et des francs métros aux innombrables militaires du CEP, en échange de tikis et sabres de Samourai en ciment, chapeaux, more, coquillages et autre tifaifai.
Les nouveaux propriétaires, quatre jeunes copains nommés Didier Sibani, Thierry de Beaupré, Patrice Babbucci et Tony Seigneurin décidèrent de varier l'offre à étalage en allant chercher des curiosités en Thaïlande et Birmanie, ce qui leur fit prendre goût au voyage dans la jungle. Or, même en achetant des milliers de poupées et autres cendriers, il n'y avait pas de quoi remplir un conteneur, alors ils décidèrent de remplir l'espace vide avec des meubles, de qualité et peu chers dans ces contrées. C'est ainsi que le "curios" se transforma rapidement en magasin de meubles en bambou essentiellement, d'où le nom de "Bamboutier". Un magasin qui va vite se remplir "d'exotiqueries" telles que des chariots du Tibet, des gratte-dos, des poupées de Birmanie ou soieries du Siam, diverses récoltes de nos quatre aventuriers qui profitèrent ainsi de leur jeunesse pour rechercher l'objet rare dans les sentiers et forêts du triangle indochinois, et cela grâce aux revenus de cette échoppe laquelle introduira ainsi à tout l'archipel de la Société et aux Tuamotu des mobiliers mieux adaptés à nos latitudes donnant ainsi un cachet exotique à beaucoup d'hôtels de Tahiti et des îles.
Sud Pacific Diffusion:
- Owner CEO
1975 - 1994
Fabrication et importation de tous objets destinés à êtres commercialisé à nos touristes comme souvenir de leur voyage en Polynésie Française.
Tiki en toutes matières, more, cartes postales, sculptures, peintures, Pareu, Coquillages, Objets divers, Air de Tahiti en boite, Timbres de Polynésie. etc.
Atelier de fabrication de sculpture en bois, réalisation de souvenirs.