Paris
Parmi les perturbations que subissent les écosystèmes côtiers, l’augmentation de la température de la mer, la pêche et la pollution sont considérées comme les plus importantes. Elles modifient profondément le fonctionnement des écosystèmes, en agissant directement sur les populations (capture, déplacement des aires de répartition, succès de reproduction) et indirectement, par modification des interactions biotiques (compétition, prédation), induisant de fait des évolutions dans la structure des peuplements. Ainsi, par le jeu des interactions biotiques en cascade au sein de l’écosystème, la dynamique des communautés s’en trouve perturbée. La connaissance des peuplements et l’analyse de leurs interactions (relations prédateurs-proies et compétition) sont donc indispensables dans la perspective de la gestion durable de ces écosystèmes exploités. Dans ce contexte, les traceurs trophiques et les modèles écosystémiques sont des outils nécessaires à l’exploration des effets possibles de l’environnement et de la pêche sur la structure et le fonctionnement des réseaux trophiques. Les travaux de recherche que je mène actuellement portent sur le fonctionnement des écosystèmes marins sous pressions anthropiques et notamment sur la définition des interactions trophiques à l’aide de traceurs trophiques (isotopes stables, contaminants organiques) et leur modélisation via des modèles trophiques écosystémiques tels EwE (Ecopath, Ecosim, Ecospace) et OSMOSE.
Spécialités
Ecologie marine – fonctionnement des écosystèmes côtiers et estuariens
Mots clé : écologie trophique benthique et halieutique, couplage pelagos-benthos, impacts de perturbation, structure et fonctionnement trophique des communautés marines et estuariennes, isotopes stables, modèle trophique, évolution à long terme, Aires Marines Protégées
Chantiers : Golfe de Gascogne, Afrique de l’Ouest, Méditerranée
Mes compétences :
Écologie
Écologie marine
Halieutique