Aujourd’hui être compétitif est synonyme de bonne gestion des savoirs faire présents dans l’entreprise, car ce sont eux qui, dans un système de plus en plus concurrentiel feront la différence.
Nous sommes passés d’une société industrielle, à une société de la connaissance, basée sur une diffusion massive d’information, mais au-delà sur une évaluation de la performance liée au tri et à l’intégration de ces informations. Celles-ci étant devenues accessibles à tous, ou quasiment, la différence se fait sur les modes de tri et d’acquisition. C’est à ce niveau que se reproduiront les inégalités et que se joueront les concurrences.
En cela, nous reconnaissons de moins en moins le savoir pur (l’image de l’intellectuel qui est à lui seul une bibliothèque) que la méthode de tri pour mettre en avant le savoir qui est, à ce moment en ce lieu, demandé. La bibliothèque est aujourd’hui grande ouverte et bien pleine, le défi est d’y trouver l’information qu’il faut, et de mobiliser ce savoir au juste moment.
Nous nous tournons donc plus vers les processus mentaux d’apprentissage, de tri, d’appropriation et d’adaptation qui sont plus que jamais les richesses de notre société.
L’introduction de la notion de qualité a participé à modifier profondément nos attentes par rapport au travail. La qualité a d’abord concerné la production : le produit fini devait répondre à des normes de qualité spécifiques. Ce faisant, il est apparu clair que pour obtenir ce résultat, les procédures devaient également faire l’objet d’un cahier des charges qualité. La notion de qualité ayant petit à petit intégré les produits comme les modes de production, il semble normal qu’elle soir aussi apparue au sein même des organisations de travail. Aujourd’hui, nous exigeons de notre entreprise qu’elle nous fournisse des conditions de travail répondant à des normes de qualité : ergonomie des lieux de travail, réduction du temps de travail, respect de normes de sécurité … mais aussi exigence de qualité des relations au travail : le travail est un lieu de vie dans lequel nous voulons nous épanouir, et dans lequel nous exigeons que les moyens soient mis en œuvre pour notre épanouissement.
C’est que le travail revêt un aspect symbolique fort ; il est le lieu de la reconnaissance sociale, nous nous définissons socialement par ce que nous faisons. Le travail devient donc le symbole de l’existence sociale. Cela fait exploser notre exigence de bien être au travail.
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