Marcel André DUBO Emilie.alias Mahdé
Une enfance passée sous un soleil brûlant et nourrissant, celui de l’île ,WANAKAERA, à l’Ouest de l’Afrique, plus connue sous le nom de Martinique.
A l’âge vicésimal, il part à l’autre bout de l’océan, en terre inconnue non loin des ancêtres, Paris.
Il y passera quelques années à s’immerger dans l’univers psychiatrique comme soignant, univers quelque peu riche en exploration de la condition humaine.
Depuis 1990, en parallèle au conservatoire libre du cinéma français (section réalisation), il continue en s’inscrivant en DEA cinéma anthropologie à L’EPHE (Sorbonne) où il aura comme référant Mme Comolli Annie, directeur d’études EPHE Section sciences religieuses : théorie et réalisation en cinéma anthropologique et documentaire - enquête filmique, méthodes et mises en scène - description filmique des rites et des apprentissages - la parole et le geste en cinéma documentaire - construction du film et fils conducteurs de la description en documentaire. Réalisation « le portrait d’Edouard Glissant » .
Ses référents le bousculent, l’éveillent, le forment et le nourrissent. D’abord le réalisateur Bernard Tavernier, un formateur ; Jean Rouch, ethnologue réalisateur, fondateur du comité du film ethnographique au Musée de l’Homme et du festival ethnologique comme terrain d’enseignement, un conseiller ; ensuite Youssouf Tata Cissé, ethnologue historien Malien, professeur à la Sorbonne, chercheur au CNRS, spécialiste de la littérature orale( Dogon ),des mythes et légendes du Mali « la charte du Mandé », un maître ; et puis Germaine Dieterlen, ethnologue française, présidente du film ethnographique siégeant au musée de l’Homme, ayant travaillé au sein des ethnies Dogon, un guide .
Il poursuit une licence d’études théâtrales à la Sorbonne Nouvelle Paris III : formation théorique aux arts du spectacle ( histoire, esthétique, dramaturgie) approches de la représentaton, sociologie, institutions et politiques culturelles. Le cursus théorique s’accompagne d’une initiation à la pratique artistique sous la forme d’ateliers et stages .Assistant - réalisateur sur le court métrage « Père inconnu ».de Roké Patoudem et Metteur en scène de « Free Angela Davis » de Valérie Goma avec Micheline dieye au journal petit Montparnasse. On le voit avec Kettly Noël (actuellement danseuse chorégraphe à Bamako) à l’université de Créteil pour la Mise en scène du premier recueil « au jour le jour » d’Alain Mabanckou. Documentaliste en 1993 sur le Procès de Christophe Colomb pour Marcel Mainville, avocat, grand défenseur des opprimés.
1995 en Martinique où il va travailler la construction dramaturgique et l’écriture théâtrale Caribéenne avec Sito Cavé et Alain Gautré, Comédien dans « Je soussigné cardiaque « de Sony Labou Tamsy.mis en scène par Rudy Silaire Il crée « Mariann Lapofig » personnage carnavalesque , venu d’Afrique ,avec la collaboration d’ Ina Césaire(ethnologue), Comédien dans » Tou an yon » à Fond St Jacques Mise en scène de Tafaraï (danseur chorégraphe)
1998 crée la pièce « An lôk » au festival en Martinique «Le grand cri nègre » .rencontre d’ Aimé Césaire.
Lors d’un séjour de plusieurs mois à Haïti ( intervention au Lycée Quisqueya de Port-au-Prince) il fait connaissance avec Frankétienne à l’Alliance Française. C’est alors, sur l’île d’Haïti, qu’il entreprend une recherche sur la figure emblématique Haïtienne (Taïnos) précolombienne, la Princesse Anacaona.
Fin 1999, il séjourne brièvement en France d’où il repartira dans son Zion Caribéen. Après avoir eu l’honneur de rencontrer Césaria Evora chez elle, il embarque au Cap vert pour une transatlantique à bord de la goélette « Le Bel Espoir »
Nouveau millénaire, nouvelle vie insulaire. Mahdé se fait assistant réalisateur et directeur de casting auprès de Julius Amédée Laou. Il s’inscrit à L’IFAS (Institut de Formation aux Arts du Spectacle) où il se familiarise avec les musiques théâtrales et danses traditionnelles .
Mes compétences :
Cinéma
Documentaire
Ecriture
Metteur en scène
Spectacle
Spectacle vivant
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