Le développement considérable de la biologie moléculaire, puis de la génomique au cours de ces vingt dernières années a conduit à un certain « idéal moléculaire ». Ce développement s’est fait en parallèle, mais avec peu de connexions, avec l’autre grand champ de la biologie qui est l’Ecologie au sens large. Or, aujourd’hui, un double constat s’impose : (1) « l’idéal moléculaire » s’est construit autour de seulement quelques grands modèles biologiques animaux ou végétaux (la levure, la drosophile, la souris, le nématode Caenorhabditis elegans, la plante Arabidopsis thaliana et plus récemment le riz cultivé) et se déconnecte trop souvent d’un contexte écologique et évolutif et (2) l’étude des interactions du vivant, telles qu’on les conçoit en écologie, en évolution et en biologie des populations, nécessite aujourd’hui une analyse plus fine, et donc moléculaire, de ces interactions.
Dans ce contexte, il semble aujourd’hui nécessaire de connecter ces deux grands domaines pour aller des molécules aux populations. La conscience de cet enjeu est particulièrement forte dans l’unité dans laquelle j’ai eu l’occasion de travailler à l’Université de Perpignan durant ma thèse. C’est la raison pour laquelle j’ai eu l’occasion avec les chercheurs du laboratoire de développer et d’acquérir une réelle double compétence, à la fois dans les concepts évolutifs et en biologie moléculaire. L’utilisation d’outils statistiques et de protocoles expérimentaux adaptés est venue renforcer ma problématique de recherche de manière transdisciplinaire.
Je souhaiterais aujourd’hui mettre mes compétences en écologie comportementale, évolutive et moléculaire au service d’une thématique transdisciplinaire.
Mes compétences :
Ecologie