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Carole MADIOU

LE PORT

En résumé

Jeune diplômée INP EI Purpan, mais avec une expérience de recherche en écologie fonctionnelle et un vécu en élevages ovins et équins je serai rapidement opérationnelle dans le cas d'une embauche. En effet,avec une l’immersion totale, durant 4 mois dans une famille d’éleveur d’ovins en Aveyron puis durant 3 mois en Irlande dans une famille d’éleveur de yearling,j’ai renforcé mon endurance et développé mon goût du travail au plus près de la nature. Sur un autre registre, mon expérience en tant que chargée de mission au sein d’une Direction Départementale de l’Agriculture et de la forêt m’a permis de mieux appréhender les politiques agricoles aux diverses échelles européenne, nationale, régionale et départementale. Ensuite, ma volonté de travailler au sein d’équipes tournées vers la recherche apparaît au fil des ans. En effet, en 2009, ma formation à l’université de Sherbrooke au Canada, dans les domaines de l’écologie aquatique, végétale et animale, a été révélatrice d’une attirance particulière pour l’agro-écologie. Puis, en 2010, un travail de six mois au CEFE de Montpellier a conforté mon choix sur cette branche.
Actuellement, titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste en sciences du vivant, agriculture, écologie, je m’inscris sur une trajectoire d’insertion professionnelle centrée sur les champs agro-écologiques avec l’espoir soit d’intégrer une unité de recherche ou un département R & D ou bien une structure gestionnaire de type “parc naturel“.

Mes compétences :
Sens de l'observation
Rigueur

Entreprises

  • Cabinet Bilicki Dhombre Osmo - Geomètre

    2013 - maintenant

  • CEFE / UMR5175 Montpellier - Ingénieur d'études

    2010 - maintenant Du 1 juillet au 31 décembre 2010, lors de mon séjour au Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE UMR5175) à Montpellier, j’ai mené une étude intitulée “ L’agro-écologie des parcours à travers la phénologie, la diversité et l’abondance des herbacées“.
    Cette étude s’intéresse à la phénologie de trois types de communautés végétales de parcours qui ont été décrites selon un gradient de profondeur et de texture de sols sur le domaine de La Fage, en Aveyron. Dans chaque communauté, des traits de réponse aux facteurs écologiques et des traits d’effet sur les propriétés éco-systémiques ont été pris en considération. Des variables de texture et de nutrition d’une part, et de diversité, d’abondance, de phénologie, et de valeur d’usage d’autre part, ont été mesurées sur les espèces végétales et ont fait l’objet d’analyses statistiques. La phénologie de 93 espèces a été suivie dans 12 communautés de mars à novembre 2010.
    Les résultats montrent que les paramètres du milieu ont un effet sur la phénologie globale des communautés avec une floraison une fructification et une sénescence plus précoces dans les populations des sites aux sols sableux et peu profonds. Plus précisément, une diminution de la disponibilité en eau et en azote semble avoir une incidence sur la précocité des dates de floraison et de fructification au sein des espèces du gradient. Le stade phénologique moyen des communautés, pondéré par les abondances des espèces, a été calculé chaque semaine de mars à novembre et confirme la précocité des sites sableux, tant pour la floraison que pour la levée d’automne. Quant à la hauteur reproductrice, elle est plus grande en sol profond qu’en sol peu profond.
    Par ailleurs, à partir des types fonctionnels de Poacées, les valeurs d’usage ont été déclinées pour décrire les caractéristiques agro-écologiques du parcours. Enfin la simulation d’une approche agro-écologique du parcours illustre qu’une gestion globalisée d’espaces distincts, fertilisés à hauteur de 8 % et natifs pour le reste, est un bon compromis, d’autant que la gestion multifonctionnelle des parcelles natives y est intégrée.

    Une partie de ce travail participe à l’alimentation de la thématique de thèse de Maud BERNARD-VERDIER, intitulée « Impact des contraintes hydriques sur la structuration et le fonctionnement des communautés herbacées de parcours méditerranéens: une approche fonctionnelle ». Cette thèse, dont le directeur est Eric GARNIER, s’inscrit dans la dynamique générale de l’équipe ECOPAR. Le lieu d’observation se situe dans les parcours de Grands Causses, où les disponibilités en minéraux sont faibles et les restrictions futures en disponibilité en eau liées aux changements climatiques risquent de mettre en difficulté les éleveurs de ces plateaux méditerranéens. L’intérêt est d’autant plus important, que ces pâturages permanents, à faible productivité, sont dotés d’une forte diversité qu’il faut savoir préserver. D’où l’urgence de comprendre comment les facteurs climatiques, en interaction avec d’autres facteurs du milieu, tels que les types de sols ou d’exploitation, influencent et maintiennent la diversité et le fonctionnement de ces communautés herbacées. L’objectif à long terme est de fournir les moyens de prédire, tant la productivité que la diversité de ces pâturages, afin d’optimiser leur gestion et leur valorisation.
    La dernière partie de mon travail s’appuie sur les compétences du CEFE et de ses partenaires (INRA, SupAgro), mais également sur des publications scientifiques. Les outils d’aide à la décision élaborés dans ce cadre sont proposés à la direction d’exploitation du domaine de La Fage.

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