NEUVILLE-SUR-OISE
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Après un Bac B, une maîtrise de sciences économiques et une partie d'une Licence 3 en anglais, mon objectif initial, comprendre le monde, était loin d'être atteint.
Pire : des problèmes de santé m'ont durablement éloigné de l'enseignement des sciences économiques et sociales, au lycée mon rêve.
Cependant, diverses lectures et visioconférences ainsi qu'une préparation en apparence infructueuse au CAPES de SES m'ont permis de renouer avec cette passion.
Suite à un récent burn out, j'ai pris conscience, avec l'aide d'une psychologue, que je n'avais jamais exercé un métier qui me plaisait vraiment.
C'est pourquoi, outre la recherche d'une réelle liberté pédagogique, que j'aimerais obtenir un M2 et faire une thèse en sciences sociales dans le but de devenir enseignant/chercheur.
Même si cela peut paraître utopique ou tardif, j'ai décidé de fuir soigneusement celles et ceux qui souhaiteraient éventuellement me décourager.
Je finirai par ce vieux témoignage
- Souvenirs, souvenirs... Vers la science physique du social?
Pendant l'année universitaire 1993-1994, en plein cours de deuxième année de DEUG de micro-économie, une intuition m'a soudain effleuré et a suscité l'envie de faire, à notre brillant professeur des universités, la remarque suivante :
« Cette théorie semble légitimer l'ordre établi».
Peu sociable à l'époque, je me suis évidemment abstenu.
Dans ce cours, au delà de la posture positive du «c'est ainsi» semblait poindre celle,normative, du «et c'est très bien comme ça».
Et, pour aller jusqu'au «il en a toujours été et il en sera toujours ainsi», il ne semblait n'y avoir qu'un pas.
Sans étayer la théorie par faits économiques et sociaux, notamment par les statistiques, sans aborder l'épistémologie et l'histoire de la pensée ou les contextes historiques, aucune prise de recul par rapport à ces enseignements n'était possible et encore moins une remise en cause.
Cette absence de pluralisme nuit aux débats "démocratiques".
Même à l'issue de mon honorable cursus, j'avais l'impression d'être nul en économie. Ou alors m'étais-je fait arnaquer?
- Une certaine cohérence en plein chaos semble pourtant émerger, quelques lectures et visioconférences plus tard...
«L'ordre établi n'a rien de divin».
C'est ce que Jésus aurait pu en dire. Cela lui a valu sa crucifixion.
Toujours est-il, qu'«un pays bien organisé est pays dans lequel un petit nombre fait travailler le plus grand nombre, est nourri par lui et le gouverne». (Voltaire).
Ou encore Paul Nizan dans Les chiens de garde : La bourgeoisie «travaillant pour elle seule, exploitant pour elle seule, massacrant pour elle seule, il lui est nécessaire de faire croire qu'elle travaille, qu'elle exploite, qu'elle massacre pour le bien final de l'humanité. Elle doit faire croire qu'elle est juste. Et elle-même doit le croire. M. Michelin doit faire croire qu'il ne fabrique des pneus que pour donner du travail à des ouvriers qui mourraient sans lui».
Ainsi, «La France ne saurait être une démocratie».
(Abbé Seyes).
Quid du nouveau paradigme?
Lors de son premier discours, pour annoncer le confinement, Mr Macron a reconnu que le marché ne pouvait pas être efficace en tous lieux en toutes circonstances, et que, par conséquent, l'État et les assurances sociales, devaient servir à financer les services publics (santé, éducation, infrastructures...etc).
Mais, connaissant le personnage, son cynisme et son mépris de classe, il y a fort à parier qu'il s'agissait là encore du double langage auquel nous nous sommes habitués crescendo depuis 1983.
- «Il n'y aura pas de miracle, rien ne changera».
OK! À chacun son libre arbitre.
Mais comme le démontre l'évolution des inégalités de revenus et de patrimoines, il n'y a pas de statu quo possible. Cela dépend d'un rapport de force politique.
Cela nous mènera-t-il à une suite de déflagrations finales comme semble l'indiquer le mouvement des gilets jaunes ?
Avec des dominants protégés dans des bunkers autosuffisants?
Mes compétences :
Empathie
Relationnel
Pédagogie
Sauveteur secouriste du travail
Accueil physique et téléphonique
Prévention des risques
Sécurité incendie
