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Gerard RAFFORT

VIGNOLS

En résumé

J’ai été journaliste à « L’Humanité » durant vingt-cinq ans. Et ce métier m’a, comme on dit, presque tout appris. Et pour commencer… la patience.

Entré un peu par hasard et par goût du vieux papier au service de documentation, j'ai été très vite amené à prêter ma plume, à ma demande et... à mes heures « perdues », à la prestigieuse rubrique « Culture ». Documentaliste le jour, chroniqueur la nuit ; le jeu en valait la chandelle. Ces heures prises au sommeil ont fait de l'étudiant à l'écriture empesée que j'étais encore, un journaliste présentable. Pour le plus grand bénéfice de MA rubrique, qui n'a pas tardé à gagner une réputation dont je reste très fier.

Découvrir, ensuite, la rubrique « Télévision » fut un peu pour moi comme retrouver l’Atlantide. Cette rubrique, LA rubrique, s'il en est, qui permet - à l’instar de la documentation - de s’immerger dans tous les sujets possibles, m’a offert le meilleur apprentissage qui soit : le savoir était là, aux contours connus, et il me suffisait de plonger et de le creuser. Avec une certaine logique, cette immersion m’a permis, en retour, d’offrir ma contribution au journal dans d'autres domaines du grand champ culturel.

Puis ce fut la rubrique « Reportages ». La reine des rubriques, qui allait, pour moi, repousser les frontières et étendre l’horizon. Et encore, une page « Tendances », qui me mit le nez au vent des modes et que j’ai eu le plaisir d’entendre citer parfois (et dès la première) par Pascale Clark dans sa revue de presse sur France-Inter. L’air du temps enveloppait également Internet et les « NTIC », sonnant le réveil du monde de la communication. Le passionné d’informatique que j’étais ne pouvait que se réjouir d’être appelé à en faire découvrir les ressorts dans des éditos sérieux ou ludiques. Et ce fut l’occasion, également, de transmettre à mon tour tout ce que mon métier m’avait enseigné, en prenant en charge la formation de stagiaires impatients.

Licencié volontaire pour raison économique en 2000, je me suis attaché à créer en Corrèze une agence de fourniture de contenus à destination des médias traditionnels ou informatiques. En attendant, comme l'ami Pierrot, je souhaite prêter ma plume à qui en aurait besoin.


EDIT. Mais foin du politiquement correct de la bio et du CV convenus! Des années de galère ont suivi mon départ de mon cher journal et le projet d'agence qui l'avait motivé est tombé à l'eau faute de soutien.

Les membres de Viadeo qui consultent mon profil sont en général ceux qui cherchent également un emploi et ceux qui pensent pouvoir compléter leur carnet d'adresses à travers moi. Rares sont ceux qui s'y intéressent pour autre chose.

Aux premiers, je souhaite bonne chance. Aux autres, je signale que je suis à l'ASS et que je n'ai que les ressources minima pour faire vivre mes deux filles. Je n'ai pas même les moyens de renouveler mon abonnement à Viadeo.

Je remercie les personnes qui pourraient s'intéresser à ma situation comme à mes compétences.


Mes compétences :
Anglais
Arts
Communication
Culture
Education
Enseignement
Journalisme
Pédagogie
Presse
Rédactionnel
Scénario
Scénariste

Entreprises

  • Les temps changent… l’écrit reste. - Journaliste indépendant

    2001 - maintenant Je m’installe en Corrèze en septembre 2001 avec le projet de créer une agence de contenus éditoriaux et graphiques pour Internet et le multimédia. Cette agence vise en priorité les sites, institutionnels, associatifs et privés, de la Région Limousin. Je m’associe avec un graphiste travaillant dans une direction similaire.

    La réalisation de ce projet se heurte malheureusement à un contexte « géo-économique » régional défavorable et encore inadapté, et mon partenaire se voit contraint, en 2004, de suivre une autre voie. Je remets le projet « à plat » et lui donne d’autres directions. Il est à l’heure actuelle en phase de reconstruction et je rebâtis le dossier avec l’aide d’une « boutique de gestion », et j’aimerais lui associer un ou plusieurs partenaire(s).

    En attendant, néanmoins, que ce projet aboutisse, je suis à la recherche d’un emploi pouvant mettre à contribution (en même temps ou séparément) mon écriture, mes connaissances et mon sens de la pédagogie.
  • La fréquentation des auteurs de télévision donne des idées - Apprenti scénariste

    1987 - 1998 Outre des rencontres régulières avec les scénaristes et les réalisateurs, l’analyse et la critique des émissions de fiction et de l’écriture audiovisuelle nécessite des outils que ceux de la critique littéraire ne peuvent tous remplacer.
    Pour compléter ma « panoplie », je m’inscris en 1987 à un « atelier scénario » où, durant trois ans, je comble mes lacunes par la pratique, au-delà de mes espérances. Je commence à écrire des synopsis et quelques scénarii de courts-métrages.
    En 1996, j’assiste en tant qu’envoyé spécial au premier Festival International des Créateurs de télévision à Aubusson. J’y rencontre un scénariste avec lequel je vais, durant deux années, peaufiner mon approche du genre. Nous travaillerons ensemble sur de nombreux projets de sitcoms et de téléfilms. Je présente en 1998 à un concours organisé par la Ville de Paris un scénario de court-métrage qui sera retenu parmi les derniers sélectionnés et… attend dans une chemise l’occasion d’être réalisé.
  • Une expérience parallèle : la radio - Animateur

    1982 - 1984 A la faveur de la « libération » de la bande FM, on assiste à l'éclosion des radios locales. Ma connaissance désormais solide du milieu musical, les nombreux contacts que j'y ai établis, me donnent donné la chance d'être sollicité par deux de ces radios que l'on appelle aujourd'hui « de proximité ». Il s’agissait d’animer des émissions fondées sur les « musiques actuelles ». Ces émissions ont vite atteint la dimension de véritables magazines tournant autour de « l'attitude jeune » et de l'air du temps. Cette expérience parallèle n'a duré que les deux ans au cours desquels la bande FM s'est structurée commercialement.
  • 25 ans au service de l’écriture et de « L’Humanité » - Rédacteur - reporter

    1975 - 2001 2000 – 2001 : Rubrique « Vie pratique »
    Internet, le multimédia et les technologies de l’information et de la communication sont en plein essor. La rédaction en chef me demande de mettre en place une page qui leur sera consacrée. Outre des articles de fond, je rédige chaque semaine un éditorial de page. Je me vois de nouveau confier d’assurer un rôle pédagogique en direction de stagiaires.

    1999 – 2000 : Rubrique « Société »
    « L’Humanité » et « L’Humanité Dimanche » fusionnent, entraînant la fusion des deux rédactions, et les rubriques sont « repensées ». Je suis chargé de concevoir et diriger une page « Tendances » hebdomadaire. Constitué d’articles et de brèves d’information et d’opinion sur « les tendances de la société » et les mouvements de mode, son contenu sera élaboré en équipe. Nous assurons la formation pratique de stagiaires venus d’écoles de journalisme.

    1997 – 1998 : Rubrique « Reportages »
    Changement complet de la formule de « L’Humanité Dimanche », la rédactrice en chef me demande d’intégrer la rubrique « Reportages » afin d’apporter « une approche et un ton nouveau à ce genre ancien ». Je suis encouragé à écrire « avec la même audace de style » que pour les rubriques culturelles.

    1984 – 1997 : Rubrique « Télévision »
    Je rejoins à temps plein la rédaction de « L’Humanité Dimanche ». J’intègre la rubrique « Télévision » où je me spécialise dans les émissions culturelles et « de société », puis la fiction, qui me permet de rencontrer nombre de réalisateurs, scénaristes et comédiens. Je continue cependant à m’occuper de la chronique « Rock » dans le quotidien et l’hebdomadaire. Je serai également sollicité de manière régulière pour traiter de la musique classique et de l’opéra.

    1977 – 1992 : Rubrique « Culture »
    Parallèlement à mon travail au sein de la documentation, je participe à la rubrique « Culture » de « L’Humanité » quotidienne où l'on m'a laissé créer une chronique « Rock ». La rédaction en chef de « L’Humanité Dimanche » me sollicite bientôt pour une chronique régulière. Lors des grands festivals et manifestations tournant autour de l’industrie musicale (Printemps de Bourges, Francofolies de La Rochelle, MIDEM…), je suis l’« envoyé spécial » des deux titres. J’ai l’occasion de rencontrer et interviewer de nombreux artistes français et étrangers.

    1975 – 1984 : Service de documentation.
    Engagé pour trier et élaguer les dossiers biographiques du service de documentation avant microfilmage, je suis chargé, une fois la tâche accomplie, de m’occuper successivement de la gestion des secteurs « Biographies », « Politique extérieure », « Société » et « Culture ». Ces passages d’un secteur à l’autre me donnent l’occasion d’élaborer une routine de classement… qui est toujours en vigueur.

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