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Lucile GRÉSILLON

CAEN

En résumé

Après des études de géographie à Paris IV (Paris-Sorbonne) et un diplôme d'urbaniste aménageur (Magistère à Paris IV, 1998), j'ai effectué un doctorat en géographie à Paris 1 (Panthéon-Sorbonne) soutenu en décembre 2005 intitulé "Sentir Paris. Bien-être et valeurs des lieux" sous la direction de Nicole Mathieu. Il s'agissait de chercher des facteurs explicatifs aux sensations émotionnelles et hédoniques (relatives au plaisir) éprouvées dans les lieux. Le sens de l'olfaction a servi de fil conducteur en raison d'une sensibilité personnelle déjà testée lors d'un mémoire de maitrise (Paris IV, 1997) sur "Le Paris qui sent. Les odeurs de quartier de la Huchette" sous la direction de Jean-Robert Pitte. Cette recherche doctorale faite en dialogue interdisciplinaire avec les neurosciences a conduit à un modèle d'intégration sensorielle conduisant à éclairer la complexité du processus de perception des espaces. Le fait que le bien-être dans les lieux était le fruit d'interractions entre la sensibilité de la personne et les caractéristiques physiques (qui peuvent être vues, entendues et touchées) et chimiques (qui peuvent être senties, goutées, ressenties) des espaces fut mis en lumière. Il fut également démontré que cette sensibilité humaine dépendait de l'histoire de la personne, de son milieu social et culturel, de sa physiologie. Toutefois, les modalités d'intervention de la part psychologique, physiologique, sociale et culturelle restent toujours à explorer. J'ai publié les résultats de cette recherche dans un ouvrage intitulé "Sentir Paris. Bien-être et matérialité des lieux" chez QUAE en 2010 (192 p., 25 euros).

Cependant, ce doctorat laissait beaucoup d'interrogations en suspens : pourquoi certains lieux me mettaient dans un réel mal-être -de nature émotionnelle- alors que, selon mes résultats de recherche, cela ne pouvait être que du mal-aise -de nature physiologique- ? Pourquoi la fréquentation de certains endroits me laissaient épuisée alors que d'autres lieux semblaient me ressourcer ? En quoi ces ressentis pouvaient-ils venir des caractéristiques des espaces non encore identifiées ? C'est pour continuer à explorer ces questions que je me suis formée en géobiologie. J'ai obtenu mon diplôme de géobiologue en novembre 2010 avec, comme formateurs, Didier Couprit et Laura Lègue. J'exerce - en étant en années de disponibilité d'un poste de Maitre de Conférence en géographie à l'IUT d'Alençon et au laboratoire ESO-Caen (UMR 6590)- en tant que géobiologue depuis.

Entreprises

  • Géobiologie sensible - Géobiologue

    2013 - maintenant Le géobiologie c'est le Feng Shui à la française. C'est une discipline dont l'objet est d'améliorer le bien-être dans les lieux de vie en prenant en compte leur dimension énergétique. Elle trouve ses fondements dans les traditions celtiques, la science des bâtisseurs des cathédrales et les sciences actuelles comme l'astrophysique. Plusieurs éléments peuvent influer sur la qualité énergétique des lieux : les pollutions électromagnétiques, les lignes d'eau, les failles et la charge des murs.

    Pour plus d'infos, voir : lucilegresillon.fr
  • Université de Caen Basse-Normandie - Maitre de Conférences

    Caen 2006 - 2012 Enseignement à l'IUT d'Alençon au département Carrières Sociales Gestion Urbaine
    Recherche au laboratoire du CNRS UMR 6590
    Je suis en années de disponibilité pour convenance personnelle (lancement de mon activité de géobiologue) depuis le 1er septembre 2012.

    J'ai publié un ouvrage sur mes recherches "Sentir Paris. Bien-être et matérialité des lieux" chez QUAE en décembre 2009.

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