Il est une fois, ou un temps, où nous pouvons être assemblés, vivre dans le grand silence des pierres.
Une fois courant dans le feu du volcan ou, comme une propagande acquise à la fraîcheur, une longue marche immobile dans la neige, ou poussière abattue dans les provinces des déserts, ou encore patrie de pierre, saphir glacé, antarctique. A ce point, à cette naissance, nous serons amour sans mouvement, feu enterré, orgueil condamné à son énergie.
Et celui qui ouvre alors les portes de la terre trouve, clair et complet, dans les ténèbres, la lumière de ce système transparent: le cube du sel, les doigts triangulaires du quartz, l'eau linéaire du diamant. J'ai trouvé tout cela sur la terre: géométrie ensevelie, ordre du feu. J'appartiens à ces hommes transitoires qui fuyant l'amour dans l'amour sont restés partagés en chair et en baisers. J'ouvre les yeux et ne vois rien. Je palpe la terre et poursuis mon voyage.