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Un exemple de texte:
Comment devenir un bon entrepreneur ?
En France, il existe une sorte de conçus officieux selon lequel le système éducatif ne pousse pas les jeunes à créer leur propre entreprise. Il favoriserait davantage la formation de futurs salariés. Malgré tout, cela n’empêche pas une partie d’entre eux de se lancer dans cette passionnante aventure.
« 90 % des startups échouent »
Selon l’Insee, 554 000 entreprises ont été créées en 2016. Ce chiffre pourrait se révéler anecdotique. Cependant, il convient de noter qu’il correspond à une hausse de 6 % par rapport aux résultats de l’année précédente. Il parait ainsi raisonnable d’affirmer que l’entrepreunariat intéresse de plus en plus de jeunes. Malheureusement, force est de constater qu’une partie importante de ces entrepreneurs en herbe ne disposent pas des armes nécessaires pour développer leur entreprise. Toujours selon l’Insee, 90 % des startups échouent après leur première année d’activité. Pourquoi ? Cela aurait peut-être un lien avec le manque de ressources et de qualifications dû à l’inadéquation du système éducatif comme dit précédemment. En tout cas, le fait que 94 % des dirigeants de start-ups ont au moins un niveau d’études Bac+5 semble valider cette théorie.
Du coup, comment remédier au problème ?
Une réforme du système éducatif serait bien entendu la bienvenue. L’introduction de la formation professionnelle constitue déjà un pas en avant. Malheureusement, il ne s’agit que d’une voie alternative qui est, disons-le, surtout proposée aux élèves en « difficulté ». La voie la plus recommandée et la plus prestigieuse reste la classique. L’autre solution quant à elle consiste à acquérir des compétences par ses propres moyens. Cela à travers des formations, des conférences, des conventions, des colloques, etc.
Quelles compétences acquérir ?
Il existe un point commun à tous les entrepreneurs qui ont réussi leur investissement : l’humilité. Aux premiers abords, il serait tentant de classer cette dernière comme étant une qualité. Cependant, dans le domaine de l’entrepreunariat, il s’agit bien d’une compétence puisqu’il est possible de l’acquérir et de la développer. L’humilité pousse le jeune chef d’entreprise à garder les pieds sur terre. En d’autres termes, elle lui permet de correctement évaluer sa réalité. L’humilité l’aide à prendre conscience de ses limites et à les accepter. Il s’agit d’une étape essentielle dans la création d’une entreprise. Elle permet en effet à l’entrepreneur de trouver les compétences qui pourront combler ses lacunes et les profils dont il aura besoin.
Pour pouvoir réussir dans le monde de l’entrepreunariat, il faut également apprendre à déléguer. Combien de dirigeants de start-ups tentent de tout faire par eux-mêmes ? Selon l’Insee, 93 % d’entre eux possèdent cette mauvaise tendance. En tout cas, le fait que seuls 7 % des entreprises sont employeuses à la création et qu’elles démarrent avec 2,6 salariés en moyenne semble valider cette théorie. Déléguer permet avant tout au dirigeant de renforcer l’engagement de ses salariés. Ensuite, cela augmente le taux de réussite de chaque tâche. Enfin, cela offre la possibilité au dirigeant de dégager du temps libre pour s’occuper du développement de son entreprise.
D’ailleurs, la dernière compétence essentielle de l’entrepreneur qui souhaite réussir correspond à la gestion du temps. Il doit pouvoir discerner les tâches prioritaires et les tâches secondaires comme décrites par la méthode du 20/80. La gestion du temps permet de booster le rendement et de réduire les dépenses.
Sources :
http://1001startups.fr/chiffres-cles-startups-france/
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/en-france-il-y-a-63-000-faillites-d-entreprises-par-an_1784877.html
http://1001startups.fr/chiffres-cles-entreprises-en-france/
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2562977
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• Créativité et innovation
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