Même si c'est toujours une opportunité de pouvoir se perfectionner dans les aspects les plus traditionnels du travail en joaillerie, je ne perds pas de vue mon ambition de promouvoir la conception numérique, et de faire comprendre qu'elle recouvre des domaines très différents, que les logiciels les plus connus et les plus onéreux ne sont pas les plus adaptés à notre métier, qu'elle n'est pas une fin en soi, mais un outil compatible et complémentaire du travail manuel, et n'a pas pour vocation de le remplacer.
Certains pensent que le débat se situe entre le travail fait à la main et un travail assisté par de nouvelles technologies. S'il doit y avoir un choix, je dirais qu'il est plus à faire entre le forgé et le fondu.
Il convient certes de faire le tri parmi toutes les promesses de la fabrication additive, mais il existe de réelles et fascinantes perspectives.