Philippe Roussel naît à Nîmes en 1963. Artiste peintre plasticien. Membre de la Fondation Taylor à Paris. Membre de l’association des peintres ‘Les Contemporains Parallèles’ , inscrit dans le dictionnaire Drouot cotation des peintres et sur Artprice. Ancien galeriste et Conseiller artistique.
« Si d’aucuns doutaient encore que toute œuvre d’art, quel qu’en soit le mode d’expression, parle de son auteur, le travail de Philippe Roussel devrait finir par les convaincre.
Car, fut-ce imperceptible à celui qui regarde, la peinture de Philippe Roussel raconte le parcours de sa vie et particulièrement les périodes fortes et les événements marquants qui l’on jalonnée.
A peine âgé de 10 ans, il triture déjà ses tubes de gouache pour peindre les paysages environnants, ceux de cette Garrigue Nîmoise qui l’entoure, si présente, si prégnante, si puissante.
Toute sa peinture restera, au fil des ans, marquée par ces années initiales et initiatrices, envahie par cette nature, enracinée dans cette terre d’enfance.
D’ailleurs, l’observateur minutieux saura déceler dans de très nombreuses toiles, la présence d’un arbre, d’un tronc dénudé, d’un branchage effeuillé, témoin de cet enracinement dans cette terre fondatrice.
Lorsque quelques années plus tard et des cours privés d’histoire de l’art, il s’engage définitivement en peinture, après avoir été tenté par l’archéologie (tiens ! tiens !), il ne reniera pas quelques influences fortes : Picasso, son cubisme, ses encres de chine…, puis Tapiès qui lui ouvre les voies mystérieuses de l’abstraction (le compagnonnage avec Tapiès donnera naissance à une très belle série sur les Chaises : toujours ce besoin de stabilité ?) mais il s’en échappe vite ; il a besoin de raconter une histoire, son histoire.
Après une période « semi-figurative », l’écriture fait son apparition dans les toiles (elle ne les quittera plus !) au côté des objets quotidiens, des (omni) présences (comme celle des Chats), des éléments issus de la nature, des événements marquants, des rencontres vitales, des récits historiques (Les Conquistadors), les souvenirs d’enfance (vacances en Camargue ou au Cap Ferret), des signes symboliques…
Désormais, la peinture de Philippe Roussel tentera en permanence de créer le lien entre ce qu’il a vécu (ou la trace qu’en laisse le souvenir) et ce que perçoit celui qui regarde. Alors la technique peut s’effacer au service de l’émotion qu’il souhaite transmettre..............
Les travaux de Philippe Roussel sont aujourd'hui présents dans différentes galeries de l'hexagone et dans des collections privées en France et à l'étranger. »