Petit-fils et fils d’hôteliers, j'ai même coutume de dire que le premier mot que j'ai prononcé était « hôtel ». je me se souvient avoir toujours baigné dans cette ambiance si particulière, celle de l’hôtellerie française. en qui travaillait déjà lors de mes vacances scolaires au sein du Grand Hôtel Doré et du Grand Hôtel Français n’ai jamais démérité. Et même si je suis devenu directeur de ces deux établissements, je suis défenseur d’une hôtellerie avant tout humaine n’est pas prêt de se reposer sur ses lauriers. ma carrière, débutée au début des années 90 en tant que directeur du Grand Hôtel Français, a d’ailleurs commencé par un challenge: celui « d’amener les touristes dans l’Est parisien ». Une tâche qui ne s’annonçait pas aisée d’autant que ces derniers étaient toujours « drainés dans les mêmes quartiers » « aux Champs Elysées, au quartier latin et à l’Opéra ». Et si proposer en 1990 un hôtel design doté de trois étoiles près de la place de Nation était considéré par les sceptiques comme un pari fou, presque perdu d’avance, c’était sans compter sur ma motivation sans faille du directeur et ma perception visionnaire d’internet. En développant très tôt la présence de son hôtel sur ce média, j'ai a su inverser le phénomène qui consistait à « minimiser » l’intérêt de ce quartier et ainsi prendre sa revanche sur ceux qui lui « fermaient la porte au nez » au début du projet.
« J’y ai toujours cru, sinon je ne l’aurais pas fait » affirme-t-il, démontrant aujourd’hui avec talent que « l’on peut vendre à des prix élevés des établissements de qualité dans le 11ème ou le 12ème ». Car pour moi parisien aux origines méditerranéennes qui estime que « chaque quartier de Paris a son identité et son histoire », il était capital de « se détacher du tourisme de masse »
Une idéologie directement rattachée à un nouveau type de voyageur, l’urban nomad: un touriste qui possède un background, qui veut la qualité et surtout la « value », ce mélange de « savoir faire et de savoir vivre ». je pense ainsi l’hôtellerie différemment, son but étant de « faire comprendre au client que l’on peut s’occuper de lui de façon affective et de lui faire rencontrer des gens dans un cadre plus authentique ».
je me veut comme un ardent défenseur de la tradition hôtelière française je souhaite m' éloigner du « check in check out » standardisé qui consiste à faire de l’hôtel « uniquement un business », uniquement un lieu de passage.
En 2009, après avoir rénové ses hôtels en conciliant design et décoration purement française, il se fixe deux objectifs: dynamiser le quartier autour du Grand Hotel Doré, comme le Grand Hôtel Français a su le faire, et toujours continuer à redorer le blason d’une hôtellerie française que je juge la « meilleure du monde » bien que selon moi, elle n’en ait pas toujours consciente. Pour le premier, j' espère participer à la reconnaissance légitime de l’avant-gardisme de cet arrondissement, situé à quelques minutes de Bastille, qui respire l’innovation (le Viaduc des Arts et Bercy Village en sont les meilleurs ambassadeurs). Pour le second, je compte sur une philosophie dont le succès n’est plus à démontrer. « Ce qu’on n’oublie pas c’est que dans hôtel, il y a hôte avant tout: c’est recevoir quelqu’un comme on recevrait un ami. Soit on est hospitalier, soit on ne l’est pas ». Lui l’est et le restera toujours.
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Mes compétences :
Customer care
Hotel
Hotel Management
Investissement
Management
Travailleur et actif
Pas de formation renseignée