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Association Les Seniors du Chatelier
- Directrice de résidence autonomie
2017 - maintenant
Élaboration et mise en oeuvre du projet d'établissement, DUERP, livrets d'accueil et protocole bientraitance
Management d'une équipe
Connaissances des politiques publiques
Secteur gérontologique
Gestion administrative et budgétaire
Mise en oeuvre des outils de la loi 2002-2
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Maternité Etoile
- Psychologue clinicienne
2017 - 2017
Accompagnement soutien psychologique
Périnatalité
Oncologie
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Jardins d Haiti
- Psychologue clinicienne
2014 - 2017
Accompagnement psychologique des résidents, des familles et du personnel
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Cabinet de psychologie
- Psychologue et Psychothérapeute
2014 - 2017
Accueil public enfants et adultes
Psychothérapie
Pratique de la sophrologie
Accompagnement périnatal
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Maternité l'Etoile
- Psychologue Clinicienne
2013 - 2015
La périnatalité est un concept nouveau qui englobe la période qui précède la naissance (désir d'enfant, grossesse) jusqu'aux premières années de vie de l'enfant. C'est dans ce contexte que j'interviens à la maternité l'Etoile. J'accompagne les futurs et jeunes parents vers l’accès à la parentalité. Devenir mère ou père ne va pas toujours de soi.Dans un cadre privilégié, je propose une écoute bienveillante aux familles qui rencontrent des difficultés "autour de bébé".
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ACOPAD
- Psychologue Consultante
2012 - 2013
Depuis novembre 2012, j’interviens à l’ACOPAD dans l’accompagnement social, psychologique et professionnel des bénéficiaires du RSA. Mon travail consiste à analyser le parcours personnel et professionnel afin de déterminer les freins, et à proposer des actions d’aide à visée thérapeutique ou redynamisante, pour leur permettre d’envisager un retour possible sur le marché de l’emploi.
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Centre de détention de Tarascon
- Psychologue Chargée d'accueil et d'insertion
2010 - 2012
Dans le cadre de mon activité au centre de détention de Tarascon, je mène des actions d’accueil et d’information auprès des personnes détenues qui arrivent sur l’établissement. Dans un premier temps, j’anime une séance d’information collective afin de leur transmettre toutes les informations nécessaires concernant les procédures de sélection pour les classements sur des acticités travail ou formation. Dans un second temps, je reçois chacun d’eux au cours d’un entretien individuel. A cette occasion, je crée le dossier de suivi et oriente l’entretien vers l’explicitation du parcours professionnel afin d’en établir une analyse. A partir des premiers éléments recueillis, j’établis un document de synthèse qui présente les différentes préconisations dans une perspective de réinsertion. Il s’agit alors d’activités sur lesquelles le détenus devrait pouvoir s’engager afin d’optimiser la construction de son projet professionnel et son retour vers l’emploi. De surcroît, je repère les éventuelles situations d’illettrisme.
Parallèlement, j’accompagne certains détenus dans la réalisation de bilans de compétences approfondis. Tel que le travail est envisagé sur notre site, le BCA s'adresse à toute personne qui possède une expérience professionnelle d’au moins 5 ans, engagée dans une dynamique de réflexion sur son devenir professionnel et qui semble prête à s’investir dans une démarche intensive. L’objectif est de leur permettre de faire le point sur les compétences et de construire à partir de là un projet professionnel, tout en clarifiant les moyens et les étapes pour y parvenir.
Par ailleurs, j’assure des missions de validations des acquis de l’expérience. Il s’agit de permettre aux personnes ayant une expérience d'au moins trois ans dans un métier ciblé, de valider celle-ci sous la forme d’un diplôme ou d’un titre professionnel.
Depuis peu, je développe également un nouveau dispositif qui vise à permettre aux personnes n’ayant pas ou peu d’expérience professionnelle de faire le point sur leurs motivations et leurs aptitudes. Il s’agit du DEPP, soit le dispositif d’évaluation du projet professionnel. La démarche du DEPP permet de bâtir un projet professionnel concret et réaliste en fonction des aspirations, motivations, atouts, centres d’intérêt et de la réalité du marché du travail.
D’une façon plus générale, je mène des actions d’accueil, d’information et d’accompagnement dans le champ social et professionnel en milieu pénitentiaire auprès de détenus et en partenariat avec l’administration pénitentiaire, le pôle emploi, la mission locale d’insertion et le service de probation et d’insertion.
Activités:
- Accueillir et informer les personnes arrivant au centre de détention de Tarascon.
- Assurer les entretiens individuels.
- Construire et animer des séquences collectives.
- Accompagner un parcours de remobilisation et d'insertion socioprofessionnelle à travers l'élaboration d'un projet professionnel.
- Effectuer des Bilans de Compétences Approfondis. (BCA)
- Accompagner les détenus vers la Validation des Acquis de l'Expérience. (VAE)
- Monter un parcours de formation, le valider et le défendre devant une commission de l'administration pénitentiaire.
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Maternité l'Etoile, Puyricard
- Psychologue clinicienne
2009 - 2009
Je suis intervenue en service de maternité où le travail visait l’accompagnement de jeunes ou futures mères en proie à des difficultés liées à la périnatalité.
Rappelons qu’une mère en devenir, est une femme qui se trouve confrontée à bien des changements. Son corps change, ses humeurs fluctuent, l’entourage lui-aussi invitent au changement dans sa manière de réagir face à la grossesse. Cette période si particulière peut entraîner bien des bouleversements, pour la mère, mais aussi pour le père et l’entourage.
Mon travail s’est fait en lien étroit avec l’équipe pluridisciplinaire. Bien souvent, les acteurs médicaux somatiques m’orientaient vers les patientes qui étaient susceptibles d’avoir besoin d’une aide psychologique le temps de leur séjour en service de maternité. Il pouvait s’agir de mères présentant une période de baby blues. Par ailleurs, dans ma pratique il s’agissait également d’accompagner des parents à la suite d’un deuil périnatal ou à l’annonce d’un handicap du nouveau-né.
Activités:
- Accueil de jeunes ou futures mères rencontrant des difficultés médicales, émotionnelles et/ou psychiques.
- Accompagnement et soutien psychologique.
- Travail en équipe pluridisciplinaire.
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Clinique psychiatrique l'Emeraude
- Psychologue clinicienne stagiaire
2008 - 2009
Je suis intervenue à la clinique psychiatrique l'Emeraude, structure institutionnelle qui accueille des patients adultes souffrant de pathologies diverses.
Il est important de souligner que les personnes rencontrées présentaient des périodes d’alternance entres des phases très délirantes et des moments où elles semblaient relativement adaptés à la réalité.
Dans le cadre de mon travail à l’Émeraude j'ai réalisé un mémoire intitulé « Penser l’institution, penser les patients. Importance accordée au contexte institutionnel »
Résumé : Assez rapidement, je me suis interrogée sur le fonctionnement de la structure qui m’accueillait. Je me suis demandée si le fonctionnement institutionnel influait sur les problématiques personnelles des sujets rencontrés. En effet, l’institution présentait des dysfonctionnements qui faisaient écho avec le discours des patients que je rencontrais. D’autre part, les différents acteurs du soin que j’y ai rencontré, m’ont conduit à questionner les effets qu’une telle structure pouvaient avoir sur l’ensemble des personnes qui la fréquentent.
Le présent travaille témoigne de cette interrogation qui tout au long de mon stage, a fait lien avec les différentes rencontres que j’y ai faite.
Dans un premier temps, j’y présente l’institution suivant son mode de fonctionnement. Il est également question de la pratique de groupe de parole en tant qu’elle révèlerait un mode de fonctionnement symptomatique de l’institution.
Dans un deuxième temps, j’aborde mes différentes interrogations au travers de trois études de cas qui traitent à la fois des problématiques personnelles et singulières de chaque sujet rencontré, et à la fois des problématiques institutionnelles.
Le but de mon travail est de questionner les types de relations qui peuvent se mettre en place suivant les effets transférentiels issus de la rencontre et suivant les problématiques institutionnelles. Selon moi, tout sujet devrait pouvoir se soutenir dans sa dimension sociale. La solitude parfois imposée par le système social de l’institution le renverrait plus cruellement à sa souffrance.
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CMPPU
- Psychologue clinicienne stagiaire
2008 - 2008
Le centre médico-pédago psychologique et universitaire d’Aix en Provence est un centre de prise en charge pour des enfants et adolescents, de la naissance à 25 ans. La prise en charge s’établit en collaboration avec certains établissements publics et privés.
Mes interventions consistaient en une prise en charge et un suivi individuels, tout en prenant en compte l’approche de l’enfant au sein de sa famille. Je suis intervenue auprès de plusieurs enfants où un suivi en individuel était envisageable au terme de la première rencontre, rencontre qui, généralement, s’est faite avec la famille ou l’un des parents. Il s’agissait d’enfants, présentant des difficultés d’insertion scolaire et /ou sociale. J’ai alors privilégié une compréhension psychanalytique des difficultés de l’enfant. Ce type de prise en charge visait à soulager la souffrance de l’enfant et/ou de la famille en lui donnant sens et à permettre autant que faire se peut, une levée des obstacles, tels que les conflits intrapsychiques, à l’origine des ses difficultés.
J’ai également co-animé un groupe de paroles pour parents d’enfants malades. Il s’agissait d’offrir un temps de parole et d’écoute aux familles, qui, bien souvent, face aux difficultés relationnelles qu’elles rencontrent, sont amenées à se replier sur elles-mêmes.
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Hôpital du Vallon, service gérontologique
- Psycholoque clinicienne stagiaire
2006 - 2007
Les résidents que j’ai rencontrés se retrouvaient, pour la plupart, confronté à des situations de ruptures ; ruptures somatiques, sensorielles, cognitives et environnementales. En gérontologie, et plus particulièrement en service de long séjour, les personnes âgées que l’on rencontre sont hospitalisées depuis et/ou pour très longtemps. Bien plus qu’une hospitalisation, il s’agit d’une « ultime résidence d’accueil ».
J’ai donc jugé intéressant de favoriser le lien et le sens en terme de construction dans la relation patient-thérapeute, permettant ainsi au patient de se repositionner dans une continuité de ce qu’ils étaient, avaient été et seraient tout en tenant compte de ces « ruptures » qui sont les résultats de la vieillesse.
Il s’agissait avant tout d’offrir un espace de parole pour permettre à la personne âgée d’exprimer ses maux physiques et/ou psychologiques. Ecouter les plaintes de la personne âgée, concernant sa santé, ses douleurs, ses souffrances psychiques et ses évènements de vie permettait d’adoucir, de reconnaître et de valider le vécu affectif de la personne en souffrance : penser des mots pour ainsi panser des maux.
Soutenir la personne âgée en l’écoutant, permettait de rendre accessible un éventuel travail de construction, car rendre accessible un espace de parole a permis la construction d’un discours où le patient pouvait « se raconter ».
En d’autres termes, j’ai essayé au mieux, d’amener la personne âgée à exprimer ses souffrances, raconter son histoire personnelle, réinvestir le monde environnant tout en l’invitant à reconstruire ses souvenirs, à relier ce qui a été délié, réintégrer sa vie passé, présente et future dans une continuité.
Dans le cadre de mon travail j'ai réalisé un mémoire intitulé: "Le désir de mourir émanant du discours de la personne âgée"
Résumé: A de nombreuses reprises, les personnes âgées rencontrées ont pu verbaliser un désir de mourir. Cette morbidité coexistait avec des éléments du discours qui semblaient aller dans le sens inverse. Il y avait d’une part, l’expression du désir de mourir et d’autre part, une possibilité d’envisager un futur, à court, moyen ou même long terme.
Je suis partie de l’hypothèse suivant laquelle, les idées morbides et l’expression d’un désir de mourir qui accompagnent les personnes âgées dépendantes et en fin de vie, seraient l’expression, non pas d’un désir de mourir, mais d’une volonté de combattre l’idée de mort. Il s’agirait de l’ultime combat contre l’angoisse de mort qui devient la première « compagnonne » de la personne âgée vieillissante. Dans un premier temps, l’expression d’un désir de mourir viendrait signifier une volonté de se débarrasser des troubles somatiques dont souffre la personne âgée. Puis, la notion de transmission transgénérationnelle, où les enfants et petits enfants deviennent le support des projections de la personne âgée, permettrait à cette dernière d’ « enjamber » la mort, de la dépasser pour ainsi s’inscrire dans une continuité, une vie sans fin. Et enfin, selon moi, l’expression du désir de mourir serait associée à des plaintes, étroitement liées aux marqueurs contextuels de l’hôpital.
Dans un souci de conserver une pertinence et une cohérence dans ce travail de recherche, j’ai privilégié les personnes qui présentaient un tableau dépressif. Dans un premier temps, j’ai entrepris une analyse clinique afin de révéler un tableau clinique dépressif. Dans un second temps, de cet outil qu’est le discours du sujet, j’ai procéder à une analyse thématique afin de mettre en exergue les significations latentes.
Chez les personnes âgées en fin de vie, l’expression du désir de mourir est « assortie » de l’expression du désir de vivre, du désir de vivre mieux. Elles expriment un désir de mort car vivre ainsi n’est ni plaisant, ni satisfaisant. Mais en disant que vivre n’est pas plaisant, n’avouent-elles pas à demi-mots qu’elles cherchent encore et toujours, la possibilité de vivre de façon plaisante, de vivre tout simplement ?