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Sylvina BOULEAU

PARIS

En résumé

Mes compétences :
Biologie
Biologie cellulaire
Biologie moléculaire
Dissection
Enseignement
Génétique
Neurobiologie
travail en équipe

Entreprises

  • Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines - Enseignant-Chercheur

    2012 - maintenant
  • Université Paris 7 Paris Diderot - Chercheur post-doctoral

    2010 - 2012 Actuellement en deuxième post-doctorat, je travaille sur la maladie d’Alzheimer (MA) à l’aide de modèles in vivo mis en place chez la drosophile. Parmi les anomalies liées à la MA, l’expression aberrante de marqueurs du cycle cellulaire et une re-réplication de certains neurones ont été observés dans les cerveaux humain Alzheimer ainsi que dans différents modèles animaux (dont la drosophile). De telles anomalies du cycle cellulaire ont été observées dans d'autres pathologies neurodégénératives, suggérant un mécanisme commun à ces différentes maladies. Dans le cas de la MA, ces anomalies précèdent la mort cellulaire mais la relation causale in vivo entre re-réplication neuronale et pathologie n'est toujours pas établie.
    Pour travailler sur cette problématique nous avons voulu dans un premier temps nous démarquer de la majeure partie des études sur la MA chez la drosophile en exprimant les différentes protéines impliquées dans cette pathologie (protéines Tau et Abeta) chez l’adulte et non au cours du développement. Pour cela nous avons utilisé un système permettant l’induction de l’expression de ces protéines uniquement dans les neurones de drosophile à l’âge adulte. Nos résultats montrent de grandes différences de toxicité de ces protéines suivant si elles sont exprimés à l’âge adulte ou plus précocement.
    Par la suite, afin de répondre à la problématique de l’implication de la re-réplication dans la MA, j’ai mis en place un système de contrôle positif, permettant de visualiser la re-réplication dans des neurones adultes de drosophile, via l’incorporation d’EdU (analogue de la thymidine). Dans le cas où les protéines Tau ou Abeta exprimées sont toxiques (mesurée par une diminution de la longévité des mouches exprimant ces protéines dans des neurones adultes), nous n’observons pas de re-réplication. Nous en concluons que ce processus n’est pas responsable de la toxicité observée dans nos modèles drosophile de la maladie d’Alzheimer.
    Pour terminer, afin de comprendre les mécanismes impliqués dans la toxicité que nous observons dans nos modèles, j’ai étudié les effets de l’expression des protéines Tau et Abeta sur la morphologie des neurones d’horloge de la drosophile. En effet, les neurones contrôlant le « cœur » de l’horloge circadienne sont peu nombreux et ont une morphologie très reconnaissable avec de grands axones projetant dorsalement dans le cerveau de la drosophile. Nous pouvons visualiser les projections de ces neurones à l’aide d’une expression spécifique de la GFP et aussi observer le transport du neuropeptide PDF (Pigment Dispersing Factor) localisé au niveau des corps cellulaires et tout le long des projections de ces neurones sécréteurs. Les premiers résultats montrent que l’expression de certaines protéines Tau perturbe de façon drastique le transport du PDF au sein des projections dorsales. L’ensemble de ces résultats va conduire très prochainement à la rédaction de plusieurs articles.
  • CNRS - Chercheur post-doctoral

    Paris 2006 - 2010 Lors de mon premier post-doctorat j’ai travaillé sur l’horloge circadienne de la Drosophile. Les horloges circadiennes sont des horloges biologiques qui génèrent des rythmes dont la période est d’environ 24 heures. Elles sont présentes chez la plupart des organismes vivants et interviennent dans le contrôle de fonctions physiologiques et comportementales variées (différentiation cellulaire, éclosion ou cycles activité-sommeil). Ces horloges ont une période propre, persistante en conditions constantes et qui est génétiquement contrôlée. Les approches génétiques développées chez la drosophile et plus récemment chez la souris, ont conduit à la caractérisation de gènes d’horloge largement conservés au cours de l’évolution. Chez la Drosophile, le cœur de l’horloge est contrôlé par une boucle moléculaire constituée des protéines PERIOD (PER), TIMLESS (TIM), CLOCK (CLOCK) et CYCLE (CYC).
    Afin d’isoler de nouveaux gènes codant pour des protéines régulatrices de cette boucle, nous avons effectué un crible à grande échelle basé sur l’expression ciblée de transgènes UAS-RNAi dans les principaux neurones régulant le cycle circadien. Ce travail de grande ampleur, sur plus de trois années, a été fait en coordination avec la « plateforme RNAi » qui a été mise en place au CGM sur le campus du CNRS de Gif-sur-Yvette grâce au soutien d’une ANR 2006 (FunGenDroso, coordinateur F. Rouyer). 12270 insertions RNAi ont été testées, ce qui a permis de mettre en exergue 54 gènes impliqués dans la régulation de l’horloge centrale de la drosophile. J’ai ensuite activement étudié deux positifs qui donnent des phénotypes comportementaux robustes. Le premier gène code pour une ubiquitine protéase, USP5. La diminution de son expression induit un fort allongement de période et moléculairement, on constate une perturbation de la dégradation de la protéine PER. Le deuxième gène code pour un facteur de transcription, Zelda. La diminution de son expression induit aussi un allongement de période et moléculairement, on observe une baisse des quantités des protéines CLOCK, PERIOD et TIMLESS dans les neurones d’horloge. Ces deux protéines qui n’ont encore jamais été étudiées dans le domaine circadien sont des nouveaux régulateurs de l’horloge moléculaire de la drosophile. L’ensemble des résultats du crible devrait être très prochainement soumis à publication.
  • Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines - Thèse

    2002 - 2006 La thématique principale du laboratoire où j’ai effectué mon DEA et ma thèse concerne la mort cellulaire programmée par apoptose. L'apoptose représente la forme la plus courante de mort cellulaire programmée. Ce type de mort cellulaire « active » apparaît comme un moyen mis en place au cours de l’évolution pour éliminer certaines cellules, notamment au cours du développement. L’apoptose joue un rôle important dans l’homéostasie tissulaire des organismes pluricellulaires et des dérèglements de ce processus (excès ou défaut) peuvent conduire à différentes pathologies comme les cancers ou les maladies neurodégénératives. Le facteur de transcription p53 (protéine oncosuppressive) et les facteurs de croissance tel que le FGF1 ont un rôle fondamental à l'interface entre cycle cellulaire, apoptose et survie. L'étude des relations entre ces deux protéines dans des fibroblastes embryonnaires et des cellules de type neuronal nous a permis de montrer que la protéine FGF1 inhibe l’activité pro-apoptotique de p53 par un mode d’action intracrine. La protéine FGF1 empêche la stabilisation et l’activation fonctionnelle de la protéine p53. Ainsi, l’action protectrice de la protéine FGF1 peut s’expliquer par sa capacité à inhiber l’activité transactivatrice de p53 vis-à-vis de gènes tels que bax (fibroblastes) et puma (neurones) qui codent pour des protéines pro-apoptotiques de la famille BCL-2, initiatrices de la voie mitochondriale de l’apoptose.
  • Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines et Université Paris 7 - Enseignant

    2002 - 2011 2002-2005 : Trois années de monitorat à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Heures enseignées : 167h équivalent TD, réparties de la façon suivante :
    - Travaux dirigés en Biologie Cellulaire et moléculaire, niveau Licence SV1 (première année) : 60h TD.
    - Travaux Pratiques en Biologie Cellulaire et moléculaire, niveau Licence SV1 (première année) : 28h TP.
    - Travaux pratiques « Prolifération et mort cellulaire, oncogenèse », niveau Master 1 : 134h TP.

    Novembre 2011 : Participation aux analyses d’articles du module « Aging : Basis and Neurodegenerative related deseases » du Master 2 de Génétique européen des Universités Paris 7 – Paris 5 : 3h TD.

    2005-2010 : Encadrements d’un stagiaire de niveau Master 1 (2mois), d’un stagiaire en troisième année d’école d’Ingénieur (3 mois), d’un stagiaire de niveau Master 2 (6 mois) et suivi de son début de thèse (octobre 2009 à octobre 2010).

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