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Traiteur CANNELLE ET PIMENT

VAULX EN VELIN

En résumé

Cannelle et Piment est un traiteur « cuisine du monde » qui propose une cuisine « fait maison » fraiche et authentique, réalisée par des femmes issues de l’immigration.

Créé à l’initiative d’un mouvement citoyen et collectif de dames désireuses de s’impliquer dans la vie de leur quartier et de faciliter leur intégration, ce sont aujourd’hui dix salariés d’origine tunisienne, algérienne, marocaine, irakienne, cambodgienne, gambienne, égyptienne, turque et française qui unissent leurs efforts pour confectionner des bouchés traditionnels et vous les faire découvrir au quotidien lors des buffets apéritifs, cocktails dinatoires et autres plateaux repas.

Avec 20 années d’expériences au cours desquelles nous avons développé une clientèle de collectivités, entreprises ou associations, Cannelle et Piment est un traiteur associatif fiscalisé comme une entreprise classique, avec un ancrage territorial fort (participation au contrat urbain de cohésion sociale, emploi local), qui utilise toutes les ressources humaines et financières nécessaires pour se développer et faire connaître son projet RSE.

Nos missions:
Intervenant dans le cadre de la promotion de l’économie sociale et solidaire, notre association a pour objet de :
- Satisfaire sa clientèle et ainsi développer des activités économiques rentables, sur un large territoire, permettant des retombées économiques locales, notamment par la création d’emplois auprès de publics en difficultés.
- S’appuyer sur les savoirs-faires, la réalisation de projets locaux et une gouvernance participative pour favoriser la promotion, l’évolution et la formation des personnes, salariées ou bénévoles ;
- Valoriser les richesses issues de la diversité culturelle locale, les échanges interculturels et intergénérationnels ;
- Faire reconnaître l’expertise de l’association, à travers la transmission de son expérience, en répondant à des sollicitations diverses.
- Limiter son impact environnemental

Nos valeurs:
Par le biais de notre activité Traiteur, le projet « Cannelle et Piment » contribue à promouvoir chaque jour :
- La mixité culturelle et religieuse,
- la valorisation de la place de la femme sur la scène économique et dans le quartier
- L’entreprenariat à vocation sociale.

Nous expérimentons depuis une vingtaine d’année le croisement entre dynamique sociale, culturelle, économique et environnementale, se situant au cœur des enjeux actuels de la reconnaissance de l’économie sociale et solidaire et la responsabilité sociétale des organisations.


Mes compétences :
Plateaux repas
Buffet repas
Cocktail dinatoire
Buffet apéritif
Petit déjeuner
Café gourmand et pause sucrée

Entreprises

  • Nouvel outil de production, nouvelle charte graphique et réaffirmation du projet social - De nouvelles perpsectives

    2011 - 2014 Rappelons que l'histoire de Cannelle et Piment est une suite de paris audacieux, chaque fois réalisés avec brio.

    Novembre 2012 en est une nouvelle fois la preuve avec l’aboutissement du projet de construction de notre nouveau laboratoire de cuisine. C’est une nouvelle fois l’occasion de souligner la complémentarité des dynamiques mises en œuvre par les ressources humaines de l’association - salarié(e)s ou bénévoles - et les partenaires institutionnels.
    Cannelle et Piment s'installe au 15 rue Auguste Renoir, dans une nouvelle cuisine de 190 m2 au cœur de Vaulx en Velin.

    La réalisation de cette cuisine a été rendue possible grâce à l’appui et au financement de notre nouveau bailleur, l’OPAC du Rhône, aux financements accordés par la ville de Vaulx en Velin, la Région Rhône-Alpes et Rhône Développement Initiative, sans oublier l’apport de notre association (par l’épargne constituée et grâce à des emprunts sur 10 ans).
    Si l'entrée dans cette nouvelle cuisine ouvre de nouvelles perspectives économiques, c’est pour l’association une nouvelle page à écrire qui suscite de nouveaux débats, de nouvelles interrogations sur notre rayonnement social et nos objectifs.

    Notre présence durant l’été 2012 sur l’exposition « les Acteurs de nos Quartiers » organisé par la Préfecture du Rhône vient à nouveau confirmer l’originalité et l’impact de notre démarche.

    Nous profiterons de cette nouvelle implantation pour poursuivre le développement de notre projet associatif au travers de 2 projets :
    - Offrir un service de restauration de proximité à petit prix ce qui devrait aussi permettre une meilleure présence sur le quartier et son animation.
    - Mettre en place un Pôle de Découverte des Métiers de Bouche dont l’objectif est de permettre la confirmation de projet professionnel pour les jeunes de la commune.
  • "Après les nuages...le ciel bleu" - Reconnaissance et développement économique

    2008 - 2012 Depuis 2008, l’association consolide chaque année son activité et les commandes alimentent le recours aux emplois à court, moyen et long terme en faveur de personnes issus de l’immigration. L’association emplois en effet entre 6 et 8 salariés sans compter les nombreux « extra » auxquels nous avons recours pour assurer des prestations ponctuelles.

    Pour répondre à de nouveaux marchés, pour offrir un service de restauration de proximité à petit prix et pour faire face à une clientèle de plus en plus nombreuse qui sait apprécier la qualité des mets et le sérieux des prestations réalisées, Cannelle et Piment lance le projet de se doter d’une nouvelle cuisine répondant de façon plus adéquate aux besoins de ses fondatrices et de « reconquérir son quartier ».

    Pendant cette période, l’association est d’ailleurs récompensée pour son projet. Prix de la diversité en Juin 2011 reconnaissant le travail réalisé en faveur de l’interculturalité, prix de l’économie sociale et solidaire, catégorie emploi en Novembre 2011 valorisation la création des 7 emplois pérennes.

  • "Un contexte associatif et économique difficile » - Les années 2000 : la professionnalisation

    2002 - 2008 Les fondatrices et quelques habitantes militantes sur le quartier, créent alors en décembre 2002, l’association « Cannelle Solidarité ». Fortes de leur première expérience associative, elles constituent le CA et ont les pouvoirs de décision.
    Les deux associations : « Cannelle et piment » et « Cannelle Solidarité » sont membres l’une de l’autre, liées par leur histoire et quelques personnes communes engagées :
    - La première développe l’activité de traiteur et porte la responsabilité d’employeur. Elle teste en 2002 sa rentabilité économique, sans subvention.
    - La deuxième, gérée bénévolement par des habitantes, met en place des animations sociales et culturelles et participe à des actions de solidarité locales ou internationales. Elle reçoit des subventions pour ses actions au bénéfice du quartier.

    Quelques années plus tard, dans un contexte de réduction des effectifs investis dans le projet, auquel s’ajoutent des difficultés de fonctionnement liées aux objectifs distincts des deux organisations, une séparation des CA est adoptée. Cannelle et Piment et Cannelle Solidarité poursuivront leurs activités respectives selon leur mode de fonctionnement propre.

    Jusqu’en 2008, l’association est confrontée à des difficultés économiques et commerciales. Si le projet politique reste inchangé, la volonté de développement de l’association se heurte à la réalité très concurrentielle du marché. Cannelle et Piment profite de ces années pour faire face aux exigences d’une clientèle de plus en plus importante, se dote de nouveaux outils de gestion et se professionnalise.
  • « La difficile articulation entre le projet social, culturel et le développement économique » - Confirmation du projet

    1998 - 2001 L'association se structure. Un poste de gestionnaire est créé pour coordonner le développement économique, mais l’équilibre avec le souhait des femmes de poursuivre des actions sociales et culturelles sur le quartier est difficile à trouver.
    Un grand pas est franchi fin 2001, avec l’entrée dans la nouvelle cuisine professionnelle, obtenue après plusieurs années de travail avec des partenaires comme l’OPAC du Grand Lyon, la Préfecture, la DDE, et des Fonds Européens. Le développement économique et la professionnalisation continuent de se renforcer au détriment du projet social et culturel soutenu par les femmes, pour leur quartier.

    En novembre 2001, de nouveaux bénévoles intègrent le Conseil d’Administration, pour essayer de mieux prendre en compte les aspirations des femmes. Quatre commissions mixant bénévoles et salariés sont mises en place pour réfléchir ensemble aux différentes thématiques posant problème, ce qui permet à tout le monde de mieux se connaître : salariat, projet social et culturel, règlement intérieur, budget et finances.
    Ce travail de réflexion aboutit à un séminaire au Viel Audon, en mai 2002, où 16 membres salariés ou bénévoles réfléchissent à l’articulation des dimensions sociales, culturelles et économiques, ainsi qu’aux perspectives de développement. C’est un premier contact avec des membres du réseau REPAS (ARDELAINE et le Viel Audon).

    Il est alors décidé de poursuivre le développement économique, permettant la création d’emplois sur le quartier et répondant à une véritable demande, qui ne cesse d’augmenter (curiosité pour les cuisines du monde et création d’échanges entre ville et banlieue). Le groupe femmes doit être acteur à part entière des décisions et trouver leur place pour un projet social et culturel du quartier, qu’elles maîtrisent mieux que quiconque, habitant elles-mêmes sur place.
    Ces orientations commencent à se concrétiser par l’entrée dans un nouveau local, voisin du premier et ayant pignon sur rue, organisé en salon et salle de réunion. Il permet de renouer les liens de convivialité en interne et avec le voisinage, mais aussi de mettre en place des animations régulières ou des soirées, à la demande des habitants, jeunes et adultes.
  • « Création de l'association et création des premiers emplois" - Du reve à la réalité

    1992 - 1997 Les premiers clients étaient les travailleurs sociaux du quartier, les instituteurs, les gens de la mairie… La première grosse commande est venue de la Régie de Quartier le 30 mai 1992. Il a fallu cuisiner pour 100 personnes tout un week-end. Les femmes ont fait la cuisine chez elles et ont dû traverser le quartier avec leurs plats sur la tête ou dans les bras. L’opération a eu tellement de succès, que les commandes n’ont plus cessé d’augmenter : Assemblées Générales des centres sociaux, cérémonies de Mairies, mariages…

    C’est en 1997 que les premiers emplois ont été créés par le biais de deux CES obtenus à la DDTE. Le groupe femmes a désigné deux personnes en fonction de celles qui avaient des besoins prioritaires et de leur statut.
    Puis un homme venu en stage a été repéré, pour sa disponibilité et son autonomie, pour les aider dans les courses et les livraisons, un troisième CES a été obtenu. Les autres étaient alors vacataires, selon les commandes.
    En 1999, trois femmes font une formation en cuisine pour améliorer l’organisation de leur travail et acquérir des notions d’hygiène.
    Puis poussée par les partenaires financiers, l’association a embauché un gestionnaire en août 2000 pour améliorer son fonctionnement et clarifier sa comptabilité.
    L’association prenait alors son envol. Pourtant les femmes ne saisissant pas complètement le fonctionnement associatif, se sentent dépossédées de certaines décisions. Certaines prendront de la distance en raison de conflits internes.

    L’activité prenant de l’ampleur, le centre social a incité le groupe à prendre son autonomie. L’association « Cannelle et Piment » a déposé ses statuts en août 1997. Le groupe refuse de se transformer en Entreprise d’insertion, pour continuer à s’autogérer et à porter le projet.
    Puis le groupe a cherché activement un local cuisine. En octobre 1997, L’OPAC du Grand Lyon accorde un appartement en pied d’immeuble au cœur de leur quartier. L’espace bien que très petit est très convivial. Les voisines poussent facilement la porte pour venir discuter autour d’un thé ou d’un café.
  • « A l’origine… un groupe de paroles » - Génèse

    1988 - 1992 En 1988-89, un groupe « Paroles de femmes », composé d’une quinzaine de femmes, animé par Chimène Serruzier, agent de développement au Centre Social du Grand Vire, se retrouvait aux LCR Ecoin Thibaude (Locaux Collectifs Résidentiels), pour sortir et se connaître, aborder les problèmes de la vie quotidienne et trouver des solutions.
    Toutes les cultures se croisaient. Elles venaient du Sénégal, du Vietnam, de l’île Maurice, d’Inde et du Maghreb.

    Une partie du groupe s’est lancé dans les échanges de savoirs, principalement culinaires : « Cannelle et Piment ». Tous les vendredis matin, elles confectionnaient ensemble des spécialités traditionnelles, au Centre Social installé dans le Centre Commercial, qui n’existe plus aujourd’hui. Tout le monde pouvait venir déguster leurs mets pour 5 francs.
    Le groupe prenait les décisions ensemble. Elles donnaient beaucoup de bénévolat. L’argent récolté grâce aux ventes des repas était mis dans une caisse commune et servait à payer des activités aux enfants. Quelques heures de travail leur étaient payées par le remboursement de leurs achats, sur présentation du ticket.
    Elles organisaient aussi des sorties : à Miribel, Walibi, au Calvados… et des visites d’une ferme, de musées… pour se détendre entre elles ou en famille.

    Une partie du groupe avait besoin de rémunération rapide. Celles qui trouvaient du travail partaient. Ainsi de nombreuses femmes sont passées, et un noyau dur reposant sur 3 ou 4 d’entre elles s’est renforcé en 91-92.

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