EN 1999 LE YOGI CREE LA "YOGANANDA’S GARDEN’S", UNE SORTE DE ASHRAM BOTANIQUE OU IL FAIT DES EXPERIENCES DE SURVIE ET D’AUTO-SUFFISSANCE ALIMENTAIRE EN PLANTANT DE NOMBREUSES VARIETES DE MUSA (BANANIERS) ET DE MULTIPLES LEGUMES AINSI QUE DES PLANTES MEDICINALES. FORT DE SON EXPERIENCE SUR LA BIOCHIMIE DES HUILES ESSENTIELLES ET LE YOGA, IL DONNE DES SOINS AUX PERSONNES VOULANT RETROUVER UNE CERTAINE HARMONIE AVEC LA NATURE. POUR LE « YOGI », LE BONHEUR EST DANS LES CHOSES LES PLUS SIMPLES.
Communiquer l'un avec l’autre, même si l'on se connaît très bien, est extrêmement difficile. Il se peut que j'emploie des mots dans un sens qui n'est pas le vôtre, mais il ne peut y avoir de compréhension entre nous que si nous nous rencontrons au même niveau, au même instant.
Une telle entente comporte une "affection" réelle entre une personne et l'autre, entre mari et femme, entre amis intimes .C’est cela la vraie communion : une compréhension réciproque et instantanée qui se produit lorsqu’on se rencontre au même niveau, au même instant. Cette communion spontanée effective et comportant une action définie est très difficile à établir. J’emploie des mots simples, qui ne sont pas techniques, car je pense qu’aucun mode spécialisé d’expression ne peut nous aider à résoudre nos problèmes fondamentaux.
Je souhaite transmettre, au moyen de mots très simples de la vie quotidienne, un sens plus profond que celui qu’on leur accorde habituellement ; mais cela me sera difficile si vous ne savez pas écouter.
Il existe un art d’écouter. Pour écouter réellement, il faut pouvoir abandonner, ou écarter, tous les préjugés, les expressions toutes faites et les activités quotidiennes. Lorsqu’on est dans un état réceptif, l’on peut comprendre aisément ; vous écoutez aussitôt que vous accordez réellement votre attention à ce que l’on dit. Mais malheureusement, la plupart d’entre nous écoutent à travers un écran de résistances. Nous vivons derrière un écran faits de préjugés, religieux ou spirituels, psychologiques ou scientifiques, ou composés de nos soucis quotidiens, de nos désirs et de nos craintes.
Et, abrités derrière tout cela, nous écoutons. Donc, nous n’entendons en réalité que notre propre bruit, notre son, et non pas ce que l’on nous dit. Il est extrêmement difficile de mettre de côté » notre formation, nos préjugés, nos inclinations, nos résistances, et, allant au-delà de l’expression verbale, d’écouter de façon à comprendre instantanément ce que l’on nous dit. Ce sera là une de nos difficultés…
Si au cours de nos « causeries », vous entendez quoi que ce soit qui s’oppose à votre façon de penser et de croire, bornez-vous à écouter, ne résistez pas. Il se peut que vous ayez raison et que j’aie tort, mais écoutez et considérons la question ensemble ; nous découvrirons ainsi la vérité. La vérité ne peut être donnée par personne. Il vous faut la découvrir, et, pour faire une découverte, il faut un état d’esprit qui permette une perception directe. Il n’y a pas de perception directe là où se trouvent une résistance, une protection, une sauvegarde. La compréhension vient avec la perception de ce qui « est ».Savoir avec exactitude ce qui « est », le réel, l’actuel, sans l’interpréter, sans le condamner ou le justifier, est le commencement de la sagesse. C’est lorsque nous commençons à interpréter, à traduire selon notre conditionnement et nos préjugés, que la vérité nous échappe. Après tout, il y va comme toute recherche. Pour savoir ce qu’est une chose, ce qu’elle est exactement, il faut se livrer à une certaine recherche, il ne faut pas traduire selon notre humeur. De même, si nous pouvons regarder, observer, écouter ce qui « est », en être exactement conscient ; le problème est résolu.
Mes compétences :
medecine ayurved
Pas de formation renseignée