Après une formation de Lettres, François LEPAGE travaille plusieurs années en Afrique tout d’abord puis en Amérique du Nord. Il devient en 2007 collaborateur de l’agence de photojournalisme Sipa PRESS à Paris et membre du collectif de photographes Chambre Noire en 2010. Il effectue à la fin des années 2000 une série de reportages sur les grandes cultures d’exportations et les enjeux économiques et humains de cette exploitation. De ce travail sur l’humain confronté à la disparition d’un monde, à l’espoir, à l’exil naissent deux expositions : Variations sur fil majeur en 2010 puis Exils, voyageurs sans bagage ni papiers en 2011. Il effectue parallèlement en 2010 un travail dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises à bord du Marion Dufresne qui donne naissance – en collaboration avec la journaliste Caroline Britz - au livre Marion Dufresne, Ravitailleur du bout du monde. (Mention de l’Académie de Marine 2013). Ces photographies le mettent sur le chemin des grands espaces naturels protégés de France. Il participe ainsi en 2011 et 2012 à la grande mission photographique initiée par les Réserves Naturelles de France – Coeurs de nature en France – présentée par le Sénat au Jardin du Luxembourg à Paris en 2011. En 2013, après avoir participé au projet photographique porté par Sipa PRESS et L’UNESCO sur les « Chemins de l’école » – Journeys to School – exposé à l’ONU à New-York et à l’UNESCO Paris, il embarque pour l’Antarctique avec l’Institut Polaire sur L’Astrolabe. Il participe avec son frère Emmanuel LEPAGE, auteur de Bandes dessinées, au raid de ravitaillement de la station scientifique Concordia, au coeur du continent polaire. Ce voyage donne naissance au livre La Lune est blanche qu’il signe avec son frère aux éditions Futuropolis , 2014 ( Prix France Info de la Bd d’actualité et de Reportage) et au livre Les Ombres Claires aux éditions PerspectivesArt9, 2014.
« Mon travail photographique est né d’une curiosité insatiable pour ce qui m’entoure, la lumière – ou l’ombre – des êtres comme des choses. Au début, je voulais comprendre. Peu à peu ce désir de compréhension à laissé place à une envie de contempler, de soulever le voile du réel, de voir. C’est le travail de l’instinct qui m’intéresse. L’image semble s’imposer à moi par elle même tout comme si – dans des scènes du réel que je photographie – venaient se superposer et se fondre des images intérieures,inconscientes, profondes, obsédantes… »
Pas de formation renseignée