Un goût réel pour les mathématiques ainsi qu'une passion dès le plus jeune âge pour la compréhension des phénomènes économiques et financiers vont "naturellement" orienter mon cursus vers l' Ecole Nationale de la Statistique et de l'Administration Economique. Avec comme "aboutissement" l'obtention d'un diplôme d'ingénieur statisticien économiste et une forte spécialisation en mathématiques et probabilités appliquées à l'univers de l'économie et de la finance. Satisfaction à ce stade d'avoir pu concilier maths et économie.
En cette fin des années 1980 , nous vivons une véritable révolution des marchés financiers: dérégulation ,désintermédiation banques-entreprises , développement des produits dérivés destinés à couvrir de nouveaux risques financiers. Le monde de la finance a alors besoin de compétences théoriques pointues en modélisation économique et en évaluation d'actifs financiers complexes (à l'époque!). Je vais mettre à profit cette période pour valoriser ma formation.
Dès lors mon évolution professionnelle sera marquée par l'exercice de différentes fonctions en prise directe avec les marchés financiers
- économiste pour expliquer les crises , les ruptures et les cycles de politique monétaire . Et surtout pour essayer autant que faire se peut d'anticiper...
- trader et arbitragiste pour créer de la valeur en captant des trends directionnels sur les marchés ; et en exploitant des inefficiences de valorisations sur certains actifs financiers.
- trésorier pour assurer le refinancement de la banque dans de bonnes conditions économiques
- investisseur pour optimiser sur les marchés les excédents de liquidités non employés
- gestionnaire de bilan pour préserver les équilibres financiers de la banque et pour couvrir les risques structurels du bilan.
Aujourd'hui en pleine crise financière , attention aux simplifications médiatiques et populistes sur les dérives de la finance. Mon messsage reste celui d'un professionnel qui croit encore et toujours aux vertus et bienfaits des marchés financiers (malgré des accidents "spéculatifs", le levier mal maîtrisé, les structurations mal fabriquées et les modélisations mal comprises).
Trois raisons au moins de continuer à y croire : allocation "optimale" de l'épargne (en négligeant les périodes transitoires de surévaluation ou de sous-évaluation d'actifs financiers); financement de l'économie au meilleur coût; redistribution et transfert des risques (non pas de la façon dont la titrisation s'est récemment développée).
Par ailleurs à ceux qui dans le monde de la finance n'auraient pas compris que nous avons définitivement changé de monde et de paradigme, il est temps de réaffirmer la chance historique que nous avons de redéfinir la véritable finance
- celle qui doit permettre de financer l'économie au meilleur coût
- celle qui permet de faire en sorte que les excédents d'épargne soient recyclés de la manière la plus productive
- celle qui permet aux agents économiques de couvrir dans des conditions de liquidité optimales leurs risques financiers ( taux, crédit, change , actions ...)
Mon ambition est de poursuivre l'exercice de fonctions financières stratégiques et centrales.
Objectif : recherche permanente de performance et de rentabilité pour le retour sur investissement des actionnaires/sociétaires, pour la satisfaction des clients et pour une plus grande employabilité des collaborateurs de mon entreprise.
En d'autres termes , une rentabilité qui optimise le partage prix (clients), profits (actionnaires) et salaires (collaborateurs).
Mes compétences :
Investment banking
Risk Management et gestion de crise
Trading
Solvabilites/risques
Macroéconomie
Marchés financiers
Mathématiques financières
ALM
IFRS
Bale 2 Bale 3
Conférencier
Enseignement
Formateur
Trésorier
Asset Management
Produits structurés