Mobilier : La Breizh attitude
Design et ergonomique, la création et la fabrication de mobilier de coiffure se décline désormais sur un mode régional. Mais pas sa distribution. Qu’on se le dise, Breiz’Hair n’est pas seulement réservé aux coiffeurs Bretons.
À mille lieux de l’idée première de Rodolphe Bourdet qui était de vendre du mobilier de coiffure made in China sur Internet, Breiz’Hair Concept affiche de solides valeurs régionales, solidaires et qualitatives. On finit, dit-on, toujours par être rattrapé par ses origines.
Et Rodolphe Bourdet n’hésite pas à les mettre ostensiblement en avant avec son logo noir et blanc aux couleurs de sa Bretagne natale. Quant au nom de la société, il ne prête guère à confusion. Après Breizh Cola, Breizh Café ou Breizh Bike, voici venue Breiz’Hair, société spécialisée dans la fabrication et la commercialisation du mobilier pour salon de coiffure.
À quoi cet ancien responsable export de Cindarella, bien décidé à voler de ses propres ailes doit-il ce brusque revirement ? « En tant que membre du réseau des bretons expatriés, bzh Network, je me suis rendu compte, au gré de mes rencontres et interventions lors de salons professionnels, de la présence d’un véritable savoir faire local. J’ai alors découvert que je pouvais m’appuyer sur un pôle de partenaires et d’artisans régionaux. », argumente-t-il.
De la sellerie au polissage et chromage des pièces métalliques, de la menuiserie à l’emballage, tout est certifié made in Bretagne.
Pour cause, la société implantée à Muzillac (56) bénéficie de l’accompagnement de l’agence de développement et Technopole de Vannes (VIPE) à laquelle Rodolphe Bourdet tient à rendre hommage, notamment à ses directeurs, André Mallol auquel a succédé Michel Brebion. « En juillet 2011, je suis passé devant une commission de 20 personnes qui a validé mon projet. Depuis l’agence m’accompagne sur un plan logistique, industriel et financier », rappelle l’enthousiaste chef d’entreprise.
Une ergonomie certifiée :
Créer sa société fut avant tout une histoire de rencontre. Non seulement avec les hommes de la VIPE mais aussi avec l’ergonome, Julien Gandon, fondateurArray.
De la synergie des compétences est née une ligne de mobilier hautement ergonomique pour le coiffeur comme pour la cliente.
Les bacs de lavages, dotés d’un système hydraulique ou électrique (nouveauté 2013) sont réglables en hauteur. « C’est l’ensemble du bac qui se lève ou s’abaisse. La cuvette est coulissante, mais elle reste sur un plan horizontal. Cela évite au coiffeur de se pencher et d’étirer ses lombaires comme sur un bac classique pour changer la position » souligne R. Bourdet. Et de préciser : « l’angle d’inclinaison est de 100 à 110° entre le bras et l’avant bras : nul besoin de se baisser ou de tendre les bras. ».
Ce modèle, répondant aux normes NF EN 14 738 sur le dimensionnement des postes de travail a reçu la certification de l’APAVE (1). En conséquence, dans le cadre de la prévention des troubles Musculo-squelettiques (2), la CARSAT(3) des pays de Loire et Bretagne prend en charge financièrement une partie de la valeur des bacs de lavage. Soit, selon R. Bourdet jusqu’à 50 % de la valeur du mobilier financé.
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