GENÈVE
Voyager. Ecrire. Mes vraies passions. Il a fallu bien des années et un parcours de vie similaire à une course d’obstacles pour pouvoir enfin conjuguer les deux. Il m’a fallu dépasser le demi-siècle de mon existence terrestre pour que ces deux prégnances deviennent enfin réalité.
Voyager d’abord.
Je suis animé par la curiosité. Et quoi de mieux que le voyage pour assouvir cette autre passion.
Pour moi, voyager fut la chose la banale de mon existence. A un an et demi déjà, j’avais quitté Paris, ma ville natale, pour Téhéran. A 6 ans, à notre arrivée en Suisse, j’avais déjà habité dans cinq pays, tous différents de culture, de langue et de climat. A 7 ans, je découvris Rome et Florence. J’en revins impressionné.
Cette rencontre avec les deux capitales de l’art et de la culture m’ont d’abord influencé avant de modifier totalement mon mode de penser.
Depuis bientôt un demi-siècle, je sillonne l’Italie. Et cela toujours avec un immense plaisir. Tel un enfant devant un beau jouet qu’il sait lui être destiné, c’est avec gourmandise que je voyage au cœur de l’Histoire et de la culture occidentale dans ce magnifique pays qu’est l’Italie.
Magnifique par la prégnance de sa culture sur les mœurs actuelles, par la beauté presque intacte de ses paysages qui firent de tout temps l’admiration des peintres et des poètes, par ses trésors d’architecture enfin.
A force de vivre avec ce pays en tête, l’Italie est devenue ma maîtresse. Lui rendre visite périodiquement m’est aussi nécessaire que respirer.
C’est cette passion pour ce pays que je souhaite transmettre à travers les voyages à thème que ce site propose. Pour le début de l’année, c’est le Caravage et Giorgione qui sont à l’honneur. Plus tard, viendra le temps d’une visite à Bari au théâtre Petruzzelli restauré, au peintre De Nittis à Barletta, à Trani et à sa cathédrale sur la mer.
Ecrire ensuite.
Cela a commencé alors que j’étais jeune adolescent. Rien de bien grave, en somme, à l’époque. Juste un dérivatif, un exutoire face à une vie qui s’annonçait déjà bien douloureuse. Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire, même durant les vingt années que j’ai passé dans la banque puis dans d’autres professions. C’était le plus souvent autobiographique. C’était mauvais.
Mais je ne me suis pas découragé pour autant. A force de travail, en 2001, le manuscrit intitulé Les Breuillet I – Les nuits de femmes fut édité. Le premier opus d’une saga familiale qui devait en compter six voyait enfin le jour. Depuis, les cinq autres frères sont nés. Ainsi, en six épisodes, tous écrits dans un style différent, vous accompagnerez Violaine et son fils Norbert dans des péripéties sentimentales qui les amèneront de Paris à Florence puis Rome, en passant par l’Ecosse.
Pas de formation renseignée