BÉATRICE BESCOND
Site : beatrice-bescond.com
Née à Brest (France) en 1956, Béatrice BESCOND a étudié à l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Après l’obtention du diplôme en 1985, elle engage une recherche picturale qui interroge les mythes fondateurs et les figures archétypales dans un processus conjoint de figuration et de défiguration. Agrégée d’arts plastiques, Paris 8, elle s’intéresse aux phénomènes et enjeux perceptuels de la peinture qui, par une extrême fragmentation, propose une expérience visuelle spécifique. Ses recherches se nourrissent des oeuvres de R. Steiner, de G. Bachelard et tout particulièrement de G. Jung. Depuis 1996, Béatrice Bescond vit et travaille à Vannes en Bretagne. Elle expose en France, en Allemagne, au Japon (Musée de Kobe), aux États-Unis (Art Expo, New York, Go west à Houston)….
Textes à propos de la peinture de Béatrice Bescond
L’un des paradoxes de la peinture de Béatrice Bescond est de donner à voir et à la fois de soustraire au regard. Autour de cette contradiction, s’articule l’ensemble de son œuvre.
Si une figuration apparaît, elle est sans cesse voilée, perturbée par les touches colorées, la surabondance des traces scripturales, les superpositions des réseaux, par les fusions d’images, ou encore par la rivalité entre de multiples formes qui naissent et se désagrègent sous notre regard. Les figures mythologiques qui peuplent les toiles (Prométhée, Icare, Narcisse….), surgissent de la trame picturale profuse. Les évoquer permet d’en évaluer l’actualité.
L’intérêt de ces œuvres réside moins dans l’image formée que dans les conditions de son apparition. Par-delà le récit évoqué, il s’agit d’interroger l’émergence de ce qui fait image. Le mode de mise en œuvre ne peut nous laisser indifférent car nous le revivons dans le temps par l’expérience du regard.
Au-delà du jeu d’identification des figures et de l’expérience projective laissant jubiler notre fonction imageante, l’expérience perceptive que nous propose Béatrice Bescond révèle une saisie du monde qui nous est familière, mais dont nous n’avons pas totalement conscience.
Françoise MONNIN, Exposition « Aperception » Paris
"Perceiving may consist in being able to appraise
a certain ‘quantity’ beyond the legible, which
questions our sensitive thinking and daily
modifies our relation to the world", she says.
Her paintings,multicoloured and full of light,
proceed by means of overlapping,interweaving,
by an accumulation of brushwork with
an almost aquatic energy and suppleness.
Her pictures-writings combine and juxtapose
silhouettes,faces and signs inspired by the western
mythologies and the automatism of writing.True
labyrinths,they capture the eye, illuminate and
fluster it,hence pressing the memory and the imagi-nation to take over.Angels,gargoyles and other
fantastic creatures,as well as calligraphic signs strangely combined compose a universe all the more
seducing as it remains indiscernibly concealed.
Graduate of the Paris National Art School
in 1985,Béatrice Bescond has since exhibited in
Japan (Kobe Museum),the United States (Art
Expo, New York) and especially in France.
Francis PARENT - ARTENSION-
Dans ces peintures à l’espace complètement saturé de signes allusifs ou mystérieux, de figures allégoriques, de bestiaires fantastiques se concentre et se piège le regard. Un flux d’énergie vitale prend naissance dans les vibrations optiques d’une peinture aux camaïeux puissants et circule alors dans ces projections labyrinthiques (projection type de l’inconscient disait JUNG) faisant sourdre une douce lumière. Et si ces images ne sont pas tout à fait « psychagogiques » comme le sont les Mandalas, elles mènent en tout cas leurs regardeurs vers l’illumination des profondeurs de la peinture.
Mes compétences :
Artiste peintre